Pourquoi le Hamas a rejeté le plan de cessez-le-feu de Witkoff

par Khaled Abu Toameh

Les dirigeants du groupe terroriste Hamas, soutenu par l’Iran, ne semblent pas pressés de mettre fin à la guerre avec Israël: après tout, eux et les membres de leur famille ne vivent pas dans la bande de Gaza…

Les dirigeants politiques du Hamas, des milliardaires financés par les mollahs iraniens et les dirigeants du Qatar, vivent dans plusieurs pays arabes et musulmans, dont le Qatar, la Turquie, l’Algérie et le Liban. Ils y mènent, avec leurs familles, une vie luxueuse et n’ont pas à se soucier du manque de nourriture ou de médicaments.

Les dirigeants du Hamas ne sont pas pressés d’accepter un quelconque accord car, contrairement à la plupart des habitants de la bande de Gaza, ils n’ont pas à faire la queue et à risquer d’être abattus par les terroristes du Hamas pour avoir tenté de recevoir de la nourriture d’une organisation humanitaire.

De plus, les dirigeants du Hamas n’accepteront jamais de cessez-le-feu sans l’autorisation préalable du régime iranien. Les mollahs de Téhéran ne semblent pas non plus pressés de mettre fin à la guerre contre Israël. Ils souhaitent que la guerre se poursuive : elle détourne l’attention des efforts de l’Iran pour se doter de l’arme nucléaire.

Pour [les dirigeants du Hamas], la priorité numéro un est de s’assurer que le Hamas reste au pouvoir au lendemain de la guerre.

Pour le Hamas, « la fin » (éliminer Israël) justifie « les moyens » (sacrifier les Palestiniens comme « martyrs » dans le djihad contre Israël).

Le maintien du Hamas au pouvoir serait une excellente nouvelle pour le régime iranien, les djihadistes et les groupes terroristes islamistes qui considèrent les États-Unis comme le « Grand Satan » et qui sont déterminés à tuer des Américains, des chrétiens, des juifs et tous les autres « infidèles ».

Khaled Abu Toameh est un journaliste primé basé à Jérusalem.