Mahmoud Abbas veut proclamer un État palestinien à l’ONU
Le président de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, envisage de franchir un pas symbolique en déclarant unilatéralement la création d’un État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, prévue en septembre à New York. L’information, révélée par le média londonien al-Araby al-Jadeed et confirmée par un responsable palestinien, s’inscrit dans une stratégie politique de visibilité internationale.
Selon les éléments communiqués, cette annonce s’appuierait sur une future déclaration constitutionnelle définissant les frontières, la nature et les bases fondamentales du futur État. Ce texte, qui ferait office de cadre provisoire, resterait en vigueur jusqu’à l’adoption d’une constitution palestinienne formelle. L’objectif affiché est de clarifier les paramètres territoriaux et institutionnels en amont d’éventuelles négociations ou reconnaissances diplomatiques.
Réactions israéliennes et tensions politiques
Cette initiative a immédiatement suscité des réactions hostiles de la part de responsables israéliens. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a dénoncé ce qu’il qualifie de « fantasmes » de Mahmoud Abbas. Il a annoncé son intention de demander au Premier ministre Benjamin Netanyahu de prendre des mesures immédiates visant à démanteler l’Autorité palestinienne. Sur les réseaux sociaux, Ben-Gvir a affirmé que la seule réponse à cette démarche devait être la suppression de « l’autorité terroriste » présidée par Abbas.
Vers un nouveau Conseil national palestinien
En parallèle, Mahmoud Abbas a annoncé la tenue d’élections pour un nouveau Conseil national palestinien (CNP) avant la fin de l’année. Ce conseil, qui joue un rôle central au sein de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), comptera 350 membres :
200 représentants issus de la Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem,
150 représentants établis à l’étranger.
Les candidats devront s’engager à respecter le programme politique de l’OLP, ses obligations internationales et les résolutions des Nations unies, selon l’agence officielle palestinienne WAFA. Cette réorganisation institutionnelle est présentée comme une étape vers un élargissement de la représentativité et un renforcement de la légitimité des instances palestiniennes.
Soutiens et conditions internationales
Sur la scène internationale, plusieurs pays ont déjà exprimé leur position sur la reconnaissance d’un État palestinien. En juillet, le président français Emmanuel Macron a annoncé que la France soutiendrait officiellement cette reconnaissance lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), il a réaffirmé l’engagement historique de la France en faveur d’une paix « juste et durable » au Proche-Orient, soulignant l’urgence de mettre fin au conflit à Gaza et de fournir une aide humanitaire aux populations civiles.
D’autres États, comme le Canada et le Royaume-Uni, ont exprimé leur ouverture à une reconnaissance, mais sous conditions. Ils lient leur soutien à la mise en place de réformes au sein de l’Autorité palestinienne et à la conclusion d’un cessez-le-feu durable avec le Hamas à Gaza.
Une portée avant tout symbolique
Si la déclaration d’Abbas n’aurait pas d’effet juridique direct au sein de l’ONU — la reconnaissance officielle nécessitant une décision de l’Assemblée générale ou du Conseil de sécurité —, elle constituerait néanmoins un geste politique fort. Cette initiative viserait à maintenir la question palestinienne au centre de l’agenda diplomatique international, dans un contexte où le conflit israélo-palestinien reste marqué par des violences persistantes et une absence de dialogue politique durable.
Pour Mahmoud Abbas, cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à obtenir une reconnaissance internationale accrue et à réaffirmer la légitimité de l’OLP en tant que représentant du peuple palestinien. Pour ses détracteurs, notamment en Israël, elle est perçue comme un geste unilatéral susceptible d’aggraver les tensions.
L’Assemblée générale de septembre s’annonce donc comme une nouvelle scène de confrontation diplomatique, où les lignes de soutien ou d’opposition à la reconnaissance d’un État palestinien seront plus visibles que jamais.
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Annexion pure et simple la seule solution
Vazy moumoude, vazy moumoude, vazy moumoude, on y croit.
Ooops. Problème : nous avons carte blanche.
Il n’y aura pas 2 états, ni 3 états, ni 1 état, on va redéfinir le truc et tu n’en fais pas partie, moumoude. Tu rémunères les terros, moumoude, donc tu va bien aller te faire moumoulouder.
Renseignez vous d’ailleurs sur les “Abbas” de Tsfat.
La plupart sont des algériens (quartier maghrebin de Tsfat).
Énorme communauté algérienne à Tsfat et les Abbas en font partie.
Tout comme arafat était un égyptien, rima hassan une syrienne, moumoude abbas est un algérien.
Stop l’usurpation. Les palestiniens n’existent pas