LFI; Sa croisade contre Israël masquée en « justice fiscale »

La France Insoumise (LFI) passe à la vitesse supérieure dans sa guerre ouverte contre Israël. Fin octobre, sous couvert d’un débat budgétaire anodin, les insoumis ont lâché une véritable mine antipersonnelle : deux amendements pour dynamiter l’économie israélienne via des hausses douanières explosives. +100 % sur toutes les importations d’Israël, et un sadique +300 % pour les produits des territoires occupés. Pas de pitié, pas de demi-mesure : c’est une déclaration de vendetta, un appel au boycott pur et dur, emballé dans du papier cadeau humanitaire. Rejetés à plate couture, ces textes puants la rancune révèlent LFI pour ce qu’elle est : un parti obsédé par la punition de l’État juif, prêt à sacrifier les intérêts français sur l’autel de sa rhétorique anti-sioniste.

D’abord, le 17 octobre en commission des Finances, l’amendement I-CF946 atterrit comme une grenade. Signé Éric Coquerel, le grand argentier insoumis, il cible l’État hébreu avec une précision chirurgicale. « Sanctionner les criminels de Gaza », claironne-t-il, en agitant le spectre des bombardements post-7 octobre 2023 comme un épouvantail. Des centaines de millions d’euros escomptés sur 2,5 milliards d’importations annuelles – électronique, tech de défense, chimie – pour arroser l’UNRWA, l’agence onusienne gangrénée par des soupçons de liens avec le Hamas. Humanitaire ? Une farce. C’est Israël qu’on veut saigner : asphyxier ses exportateurs, alourdir les factures de Thales ou Orange, et faire payer les consommateurs français pour les délires géopolitiques de Mélenchon.

Le 22 octobre, pour la séance publique, l’amendement I-2172 rectifié enfonce le clou : +300 % sur les dattes de Cisjordanie ou les pierres de colonies, ces « fruits empoisonnés de l’occupation », dixit LFI. Jean-Luc Mélenchon, en mode pyromane sur X, hurle : « Stop au financement français de l’apartheid ! » (22/10). Un clin d’œil éhonté au BDS, ce mouvement boycott mondial que les insoumis courtisent comme un amant toxique. L’inspiration ? Les sanctions anti-Russie post-Ukraine. Mais ici, c’est du sur-mesure haineux : isoler Tel-Aviv, le forcer à plier, quitte à déclencher une guerre commerciale. Imaginez les représailles : surtaxes israéliennes sur le camembert ou le luxe français. LFI s’en fout – la vengeance prime.

L’hémicycle vomit. 489 voix contre 68 pour ce 22 octobre : un lynchage mérité. À droite, c’est l’indignation totale. « Antisémitisme fiscal, pure et simple ! Une taxe pour haïr un allié démocratique », rugit Éric Ciotti (LR). Marine Le Pen dégaine : « L’islamo-gauchisme de LFI veut éradiquer Israël pour plaire à ses islamistes de salon. » Les macronistes, lâches comme à l’accoutumée, esquivent : « Illégal, discriminatoire, un suicide économique », balance Arthur Delaporte. À gauche, les PS et modérés déguerpissent, terrifiés par le poison. Seuls les Verts et PCF, ces alliés mous, marmonnent quelques abstentions.

Cette charge n’est qu’un maillon dans la litanie anti-israélienne de LFI : motions contre les armes françaises, cris pour rompre l’accord UE-Tel-Aviv. Un sondage Elabe (octobre 2025) ? 55 % des Français pour des sanctions, gonflé à 70 % chez les jeunes bobos insoumis. C’est leur carburant : une base radicalisée qui voit en Netanyahu le diable, et en LFI son justicier. Mais au fond, c’est de la posture vide. Gaza crève toujours (42 000 morts, ONU), l’UNRWA reste à sec, et Israël sort renforcé, prêt à riposter.

LFI n’est pas pour la justice, mais pour la destruction. Cette croisade douanière, rejetée comme un crachat, expose leur vrai visage : une gauche extrême, assoiffée de sang israélien, qui fracture la France pour un fantasme punitif. Mélenchon et sa clique isolent le pays, flirtent avec l’extrême droite en miroir, et laissent le chaos prospérer. Pathétique. Et dangereux.

Jforum.fr