Les dernières menaces de Macron contre Israël
La France pourrait-elle prendre des sanctions concrètes contre Israël dans les jours à venir ? C’est ce qu’a laissé entendre le président Emmanuel Macron jeudi, dans un contexte de tensions diplomatiques accrues entre Paris et Jérusalem. Le chef de l’État français a évoqué une possible intensification des mesures françaises à l’égard d’Israël, alors que les discussions diplomatiques « se poursuivent ». Selon lui, une décision « sera prise dans les prochains jours ».
Cette déclaration s’inscrit dans un climat déjà électrique. Emmanuel Macron s’est récemment prononcé en faveur de la reconnaissance d’un État palestinien, une position qui a déclenché de vives critiques de la part du gouvernement israélien. Le ministère israélien des Affaires étrangères n’a pas mâché ses mots, accusant le président français de mener une « croisade contre l’État juif », et l’accusant implicitement d’apporter un soutien indirect au Hamas.
Dans une réaction particulièrement virulente, ce ministère a déclaré : « La croisade du président Macron contre l’État juif se poursuit. Au lieu de faire pression sur les terroristes djihadistes, il préfère les récompenser par un État palestinien. » Allusion directe a également été faite à la date du 7 octobre, une journée tragique marquée par les attaques du Hamas, que les diplomates israéliens ont cyniquement présentée comme une « fête nationale » pour Macron, en dénonçant un supposé alignement idéologique.
Dans ce contexte tendu, la diplomatie française poursuit ses démarches, notamment à travers l’organisation d’une conférence franco-saoudienne prévue entre jeudi et samedi prochains. D’après Ofer Bronstein, conseiller de Macron pour les affaires du Moyen-Orient, l’objectif de cette initiative est double : obtenir une reconnaissance internationale de l’État palestinien et encourager les pays arabes et musulmans à reconnaître en retour l’État d’Israël. Une tentative de rééquilibrage diplomatique qui vise à désamorcer certaines critiques tout en renforçant la position française sur la scène internationale.
Pendant que Paris envisage une politique plus ferme, Berlin se positionne différemment. Le ministre allemand des Affaires étrangères a clairement affirmé que l’Allemagne poursuivrait ses livraisons d’armements à Israël, malgré les appels croissants à l’embargo dans certains cercles européens. Interrogé par la journaliste Antonia Yamin, le ministre a répondu sans ambiguïté : « Oui », Israël continuera de recevoir un soutien militaire allemand. Il a justifié cette décision par les nombreuses menaces sécuritaires auxquelles Israël doit faire face.
Ces déclarations divergentes mettent en lumière les fractures au sein de l’Union européenne concernant la politique à adopter face à Israël et au conflit israélo-palestinien. D’un côté, la France se montre plus critique, appelant à des mesures de rétorsion diplomatique et à une reconnaissance de la Palestine. De l’autre, l’Allemagne privilégie un soutien inconditionnel à Israël, au nom de sa sécurité et de ses alliances stratégiques.
Il est encore trop tôt pour mesurer les conséquences exactes des intentions françaises. Toutefois, si Paris décide effectivement de durcir sa position, cela pourrait inclure une réduction de la coopération militaire, une pression diplomatique accrue au sein des institutions européennes, ou encore un appui renforcé aux initiatives internationales en faveur de la création d’un État palestinien.
La situation reste donc extrêmement volatile. Les prochains jours pourraient marquer un tournant important dans les relations franco-israéliennes, et plus largement dans les dynamiques géopolitiques du Moyen-Orient. Emmanuel Macron semble déterminé à faire entendre la voix de la France, quitte à provoquer des remous au sein des chancelleries occidentales. Quant à Israël, il devra désormais composer avec des alliances européennes de plus en plus fragmentées.
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Ofer Bronstein, conseiller diabolique et antiisraelien de Macron.
Macron est un allié, un ami de ceux qui lui sont utiles. Israel et les Juifs lui sont inutiles, donc il s’en fout. Quant à ofer, il disparaîtra de l’ horizon politique après le départ de macron, il aura été nuisible.