Les concerts israéliens bientôt interdits à Paris ?
Polémique autour d’un concert
Le concert du chanteur israélien Eyal Golan, prévu le 20 mai 2025 au Dôme de Paris, déclenche une forte controverse politique en France. La France insoumise (LFI), par l’intermédiaire de plusieurs de ses députés, réclame l’annulation de cet événement, invoquant des propos tenus par l’artiste après les attaques du Hamas le 7 octobre 2023. Le groupe parlementaire a saisi le préfet pour exiger l’interdiction immédiate du spectacle.
Au centre des critiques : des déclarations dans lesquelles Eyal Golan aurait appelé à « éliminer Gaza » et à « ne pas y laisser âme qui vive ». Des mots jugés extrêmement graves par ses détracteurs, qui y voient une incitation à la violence à l’encontre de la population palestinienne. Ces propos sont actuellement examinés par le procureur de l’État en Israël, dans le cadre d’une enquête pour incitation à la haine.
Un artiste populaire, une image contestée
Figure incontournable de la musique méditerranéenne en Israël, Eyal Golan jouit d’une immense popularité dans son pays. Sa carrière, qui s’étend sur plus de trente ans, est marquée par une longue série de succès et de disques d’or. Son style mêle traditions orientales et pop contemporaine, séduisant un large public au-delà des clivages politiques. À Paris, les 4500 places du Dôme sont d’ailleurs déjà toutes réservées, témoignant de l’engouement autour de sa venue.
Cependant, son soutien déclaré à des figures politiques controversées, comme le ministre israélien Itamar Ben Gvir, et ses propos virulents tenus après les événements du 7 octobre ont terni son image en Europe. Ces éléments ont suffi à déclencher une levée de boucliers dans certains milieux politiques français.
Une mobilisation politique en cours
La France insoumise, alliée au Nouveau Front Populaire, considère que ce concert envoie un message politique inacceptable. Pour ces élus, accueillir un artiste accusé d’avoir tenu des propos appelant à l’extermination d’un peuple revient à banaliser des discours de haine. Dans un communiqué diffusé publiquement, les parlementaires qualifient l’événement de « concert de la honte » et promettent de s’y opposer activement.
Le député Thomas Portes a été l’un des plus virulents dans cette dénonciation. Très actif sur les réseaux sociaux, il a relayé l’appel à l’interdiction du concert tout en appelant à une mobilisation citoyenne pour empêcher sa tenue. Le parallèle a été fait avec d’autres polémiques récentes concernant la diplomatie israélienne, notamment la visite contestée de Benjamin Netanyahou en France.
Un climat tendu autour des artistes israéliens
Le cas Golan n’est pas isolé. Depuis plusieurs mois, le conflit israélo-palestinien provoque une onde de choc jusque dans le monde culturel. Des artistes israéliens ont vu leurs tournées européennes perturbées, voire annulées, en raison de prises de position jugées offensantes ou clivantes.
Cette nouvelle affaire s’inscrit dans un climat où les expressions publiques des artistes sur les sujets géopolitiques sont scrutées avec attention. Pour certains observateurs, cela pose la question plus large de la liberté d’expression artistique face à la responsabilité morale et politique dans un contexte de guerre.
Une décision attendue
À ce jour, aucune interdiction officielle n’a été prononcée. Le préfet de police de Paris, sollicité par LFI, n’a pas encore communiqué sa position. D’un côté, la liberté de création et d’expression reste un principe fondamental. De l’autre, les déclarations controversées d’Eyal Golan alimentent les tensions, et les appels à la mobilisation pourraient créer des troubles à l’ordre public le jour du concert.
Dans ce contexte délicat, les autorités devront trancher entre la préservation des libertés culturelles et la prévention des débordements. La tenue ou non du concert d’Eyal Golan à Paris s’annonce ainsi comme un test révélateur du climat politique et social autour du conflit israélo-palestinien sur le sol français.
Communiqué de presse du groupe LFI-NFP
Le 20 mai prochain, Eyal Golan doit se produire sur la scène du Dôme de Paris. Au lendemain du 7 octobre, ce chanteur israélien avait pourtant appelé à l’extermination du peuple palestinien, déclarant sur une chaîne publique qu’il fallait « éliminer Gaza » et « ne pas y laisser âme qui vive ». Il avait réitéré ces propos une semaine plus tard, avant de recevoir le soutien du ministre d’extrême droite Ben Gvir. Ce concert, qui doit réunir plus de 4500 personnes, constitue ainsi un véritable porte-voix pour les soutiens du genocide.
Après qu’Emmanuel Macron a refusé d’appliquer le mandat d’arrêt international à l’encontre du génocidaire Netanyahou et que celui-ci survolait tranquillement la France il y a quelques jours en violation flagrante de la condamnation de la CPI, la France ne peut tolérer cet énième affront à l’encontre des milliers de victimes gazaouis et de leurs proches.
Nous demandons au préfet l’interdiction immédiate de cet événement.
Nous appelons à une large mobilisation pour empêcher que cet événement se tienne. Personne ne peut venir chanter à Paris les louanges du genocide du peuple palestinien.
Jforum.fr
Similaire
La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
La source de cet article se trouve sur ce site
Marre de ces pourris de LFI qui désignent sans cesse les juifs comme génocidaires. Le peuple juif, est est réellement le plus martyrisé de l’histoire et la racaille pourrie de gauche n’y changera rien. Eux qui défendent un état palestinien du Jourdain à la mer. Que fera-t-on alors des juifs qui y vivent, qui est génocidaire dans l’histoire ? Ce chanteur, Eyal Golan, que je ne connais pas avait parfaitement le droit de s’indigner avec violence, comme l’ont fait tous les Juifs dignes de ce nom, après le pogrom épouvantable du 7 octobre.
hi