Le pays européen qui soutient sans failles Israël 

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Séisme en Europe: le pays qui trace une ligne rouge pour Israël

Dor Segal Albuquerque

Dans un monde où l’Europe se targue d’une moralité factice et boycotte Israël au nom de « valeurs », c’est précisément de ce pays, le dernier où l’on s’attendrait, que nous vient une leçon de justice, de courage et de mémoire historique. Oui, c’est bel et bien ce qui se passe.

Le chancelier autrichien Christian Stocker (Photo : gettyimages)Le chancelier autrichien Christian Stocker (Photo : gettyimages)

Il semble qu’à une époque où Israël se trouve plus isolé que jamais sur la scène internationale, un rayon de soleil inattendu surgit du cœur de l’Europe. Le chancelier autrichien Christian Stocker est soudain devenu l’un des acteurs clés du destin d’Israël lors du prochain Concours Eurovision de la Chanson. Oui, ce concours haut en couleur, orné et scintillant, devenu ces dernières années un enjeu politique autant que musical.
Alors que le gouvernement espagnol et ses partenaires de la gauche européenne promeuvent une initiative visant à boycotter Israël et à l’empêcher de participer à l’Eurovision 2026, l’Autriche, pays censé accueillir le concours, s’y rallie.
Le chancelier Christian Stocker, chef du Parti populaire autrichien (ÖVP), considéré comme un parti conservateur et non extrémiste de centre-droit, a annoncé que si Israël était exclu de l’événement, l’Autriche renoncerait à l’organiser.

Cette position est surprenante, même au regard de l’Europe conservatrice. Stocker, à la tête d’une large coalition visant à freiner la montée de l’extrême droite dans son pays, a précisément choisi cette question culturelle et symbolique pour fixer une ligne rouge claire.
Pour lui, exclure Israël n’est pas une « position morale », mais une attaque contre l’idée européenne de rapprochement des peuples.
« Il est inconcevable qu’un artiste juif soit interdit de se produire à Vienne », a déclaré l’un de ses conseillers, dans une phrase qui a résonné bien au-delà des frontières autrichiennes.

Yuval Raphael dans la plus grande prière du monde évangélique pour la paix des kidnappés (Photo : Dudu Koren)Yuval Raphael dans la plus grande prière du monde évangélique pour la paix des kidnappés (Photo : Dudu Koren)

Derrière cette affirmation se cache une considération très concrète : organiser l’Eurovision dans une autre ville en quelques mois est quasiment impossible. Stokker sait que l’Autriche détient désormais l’atout majeur et que sa position affirmée pourrait changer les règles du jeu.
Vienne est ainsi devenue le principal centre de défense d’Israël à l’Eurovision, et peut-être aussi de l’idée même d’une Eurovision libre.
Aujourd’hui, à mi-parcours de l’Eurovision, il serait presque impossible de trouver une autre ville capable d’organiser une telle production en si peu de temps. L’UER pourrait céder les droits à un autre pays ; il serait intéressant de voir lequel serait prêt à assumer la logistique, les coûts et le tollé général.
Ainsi, en un instant, le chancelier autrichien est devenu le détenteur de la carte la plus puissante d’Europe : celui qui pouvait décider de la tenue ou non d’un concours.

L’Allemagne joue également un rôle central à cet égard. Le chancelier Friedrich Merz a déjà déclaré qu’en cas d’élimination d’Israël, l’Allemagne se retirerait de l’événement « pour des raisons de responsabilité historique ».
L’Allemagne est l’un des pays qui financent le plus l’Eurovision ; son retrait constituerait donc non seulement une déclaration morale, mais aussi un énorme trou budgétaire.
L’équation est simple : sans l’Allemagne et sans ville hôte, pas de compétition. Ou du moins, pas de compétition comparable à celle que nous connaissons.

Ce qui se passe actuellement est presque ironique. Un concours né après la Seconde Guerre mondiale comme symbole d’unité, de paix et de culture partagée est entraîné dans un champ politique où chaque décision devient un symbole.
Israël est redevenu un test décisif pour mesurer les limites morales du continent : d’un côté, des pays qui cherchent à « faire justice politique » par la culture, et de l’autre, des dirigeants qui comprennent qu’exclure un pays est aux antipodes du message que l’Eurovision est censée véhiculer.
L’Autriche, semble-t-il, ne défend pas seulement Israël, mais aussi la compétition elle-même. Elle essaie de dire : si vous commencez à boycotter, si vous mélangez art et politique, si vous faites du micro une arme, vous vous retrouverez sans scène.
Il ne s’agit pas nécessairement d’un amour du sionisme, mais d’une défense des valeurs fondamentales de liberté culturelle et de responsabilité historique.

Il faut néanmoins être honnête : rien n’est encore définitif. En fin de compte, il s’agit d’une décision de l’Autorité autrichienne de radiodiffusion, censée être un organisme indépendant.
L’atout majeur du chancelier réside désormais dans le budget supplémentaire que l’État lui accorde habituellement. Le vote secret de l’Union européenne de radio-télévision n’aura lieu qu’en novembre, et la pression sur l’Autorité autrichienne de radiodiffusion est plus forte que jamais.
Mais une chose est sûre : dans une semaine où Israël semble perdre son emprise sur la scène européenne, il a reçu une bouée de sauvetage de la part d’un de ces pays qui, historiquement, n’a pas toujours été de notre côté de la carte.

Source: www.maariv.co.il/
JForum.fr

Le drapeau israélien hissé sur le batiment de la chancellerie autrichienne, à Vienne, le 14 mai 2021. (Crédit : HELMUT FOHRINGER / APA / AFP)

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2 Commentaires

  1. Aujourd’hui, le fer de Lance de la haine d’Israël et des Juifs ainsi que le boycotte est mené par l’Espagne, il faudrait savoir pourquoi tant de haine

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