Le méga-accord de Trump pour Gaza

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Le méga-accord de Trump pour Gaza

Un méga-plan pour Gaza : Trump accélère la paix régionale

Un projet diplomatique de grande ampleur, promu par Donald Trump, pourrait transformer le paysage géopolitique du Moyen-Orient. En toile de fond : la fin du conflit à Gaza, le désarmement du Hamas et une reconstruction internationale de la bande côtière palestinienne. Le plan, qui mobilise plusieurs États arabes, vise également à poser les bases d’un nouvel équilibre régional, avec pour horizon une normalisation progressive entre Israël et ses voisins.

Selon des sources diplomatiques du Golfe, les discussions entre les émissaires de Trump et les puissances arabes se sont intensifiées depuis sa victoire électorale. L’objectif est clair : obtenir un cessez-le-feu à Gaza avant la fin de sa tournée dans la région. Ce cessez-le-feu, pierre angulaire de la stratégie, permettrait d’engager des négociations globales avec toutes les parties impliquées, y compris Israël, le Hamas, et plusieurs États arabes influents.

Au cœur du dispositif, une proposition en plusieurs phases. La première prévoit un arrêt immédiat des hostilités, avec la libération d’une partie des otages israéliens et des prisonniers palestiniens. En parallèle, l’aide humanitaire affluerait à Gaza, marquant le début d’un retour à une certaine stabilité. À terme, le Hamas remettrait l’ensemble de son arsenal à une entité arabe tierce. Ses dirigeants militaires seraient contraints à l’exil, permettant une transition sécuritaire sur le terrain.

Une fois la guerre déclarée terminée, un comité conjoint arabo-américain prendrait en charge la reconstruction de Gaza. Ce comité regrouperait les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Jordanie, les États-Unis et des représentants européens. Des technocrates palestiniens – ingénieurs, économistes, gestionnaires – y participeraient également. L’objectif affiché : une reconstruction planifiée sur une décennie, axée sur la stabilité, l’économie et le développement social.

L’Autorité palestinienne pourrait être intégrée à cette administration reconstruite, mais seulement après avoir mené de profondes réformes internes. La lutte contre la corruption et l’amélioration de l’efficacité de la gouvernance constituent des conditions non négociables posées par les bailleurs arabes. Parallèlement, le système éducatif palestinien serait repensé, à l’image des changements opérés en Arabie saoudite, pour éliminer les contenus jugés incitatifs à la haine.

Le volet sécuritaire reste délicat. La proposition envisage une prise en main progressive du territoire par des forces conjointes arabes, internationales et palestiniennes, en remplacement de l’armée israélienne, avec une surveillance renforcée des zones stratégiques. Des anciens membres de la police du Hamas pourraient, sous conditions, intégrer les nouvelles forces de sécurité palestiniennes.

Malgré l’apparente ambition du projet, les obstacles sont nombreux. En Israël, une partie du gouvernement Netanyahou – notamment les membres les plus à droite – rejette l’idée d’un retrait total de Gaza et s’oppose fermement à une implication de l’Autorité palestinienne. De leur côté, les dirigeants du Hamas refusent les deux préalables majeurs : le désarmement et l’exil de leurs cadres. Pour surmonter ces blocages, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont demandé à Trump d’utiliser son influence sur le Qatar, soutien majeur du Hamas, afin qu’il assouplisse les positions de l’organisation.

En parallèle, les États-Unis mènent des discussions discrètes avec des représentants du Hamas. Ces échanges, bien que critiqués par Israël, pourraient jouer un rôle clé dans la résolution du conflit. Le Hamas a affirmé que les Américains avaient accepté l’idée d’une future intégration politique de l’organisation dans la direction palestinienne – une affirmation que Washington a formellement démentie. Mais un responsable américain a rappelé que le choix final des dirigeants palestiniens appartient au peuple palestinien.

La normalisation des relations entre Israël et les États arabes reste un moteur important de ce processus. L’Arabie saoudite, acteur central, a durci sa position : elle exige désormais un calendrier clair menant à la création d’un État palestinien. Un retour au plan de paix arabe de 2002, qui propose une solution à deux États fondée sur les frontières de 1967 avec ajustements, semble être la condition préalable à tout rapprochement officiel.

L’administration Trump, de son côté, n’écarte pas l’idée de relancer son propre plan de 2020, qui accorde une souveraineté israélienne sur une partie de la Cisjordanie tout en envisageant un État palestinien sur le reste du territoire. Une approche partiellement acceptée par la droite israélienne, mais largement rejetée dans le monde arabe.

Le sort du projet dépendra en grande partie de la capacité de Netanyahou à résister à la pression de son propre camp. Une adhésion au plan pourrait provoquer une crise politique interne, voire des élections anticipées. Mais elle offrirait aussi à Israël une perspective historique : une paix élargie avec le monde arabe, et pour Trump, peut-être une reconnaissance mondiale à travers ce qui est déjà qualifié par certains de « plan digne d’un Nobel ».

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2 Commentaires

  1. « une prise en main progressive du territoire par des forces conjointes arabes, internationales et palestiniennes » aurait l’effet de permettre la poursuite du terrorisme contre Israël, comme par le Hezbollah depuis le Liban, malgré la présence passive de la Finul internationale, mais en interdisant toute intervention de défense de la part d’Israël.
    Le conflit ne pourrait alors que s’aggraver!
    Israël doit entièrement réoccuper Gaza et les terroristes doivent émigrer le plus loin possible d’Israël.
    C’est la seule solution de Paix!

  2. Ce plan devrait inclure le Liban et le Hezbollah, qui devrait avoir le même traitement que le Hamas et garantir la persistance d’un foyer chrétien au Liban selon les termes ayant présidé à la création de ce pays.

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