Le djihad encouragé par l’UNRWA

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Le djihad encouragé par l’UNRWA

La Cour internationale de Justice insiste sur la poursuite des activités de l’agence, qui n’ont fait qu’aggraver à maintes reprises le problème palestinien. Cette fois-ci, ce ne sera pas différent.

Ben-Dror Yemini 

La relation entre les Nations Unies et les questions juives et de réfugiés n’a rien de nouveau. Dès 1935, James MacDonald démissionnait de son poste de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.
Sa lettre de démission, adressée au Secrétaire général de la Société des Nations, Joseph Evanol, constitue une condamnation non seulement des nazis, qui persécutaient les Juifs, mais aussi de l’indifférence des pays démocratiques face au problème des réfugiés juifs.

90 ans ont passé. Cette commission a subi des transformations et a été remplacée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), qui s’occupe de tous les réfugiés du monde.
Parallèlement, l’UNRWA a également été créée, qui s’occupe uniquement des réfugiés palestiniens. Il n’était pas nécessaire, au départ, de créer une agence distincte pour les Palestiniens.
Mais la politique, alors comme aujourd’hui, était un facteur déterminant. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés s’occupait de près de 50 millions de réfugiés, et ce ne sont plus des réfugiés.
L’UNRWA a agi en sens inverse. Non seulement le problème des réfugiés n’a pas été résolu, mais il s’est aggravé. De 711 000 environ, ils sont passés à près de six millions, descendants de réfugiés.
Cette absurdité perdure. Et l’Occident dépense – environ 40 milliards de dollars depuis la création de l’UNRWA – non pas pour résoudre le problème, mais pour l’aggraver.
Après tout, il s’agissait, selon les déclarations de plus en plus de dirigeants arabes, d’un instrument important pour promouvoir le droit au retour dans le but de provoquer la destruction d’Israël.

La majeure partie du budget de l’UNRWA est consacrée à l’éducation. Selon l’étude la plus sérieuse sur le sujet, réalisée en novembre 2023 par l’Institut IMPACT-se, « les manuels scolaires restent ouvertement antisémites et continuent d’encourager la violence, le djihad et le martyre, tandis que la paix n’est pas enseignée comme une priorité, ni même comme une possibilité. »
Pourtant, tous les gouvernements israéliens ont opté pour une politique de « silence industriel ».

Des années de lavage de cerveau et d’incitation à la violence, sous l’égide de l’UNRWA « éducation », ont été révélées au grand jour le 7 octobre. Tous les membres du personnel de l’UNRWA n’étaient pas membres du Hamas.
Mais tous les Nuhbas sont diplômés du système éducatif de l’UNRWA. Après des années de critiques – y compris les décisions du Parlement européen de suspendre les budgets jusqu’à la fin des incitations – rien n’a changé. Et il faut être crédule pour croire que quoi que ce soit va changer.

Israël a décidé, un peu tardivement, de mettre fin à sa coopération avec l’UNRWA. Cette décision aurait dû être prise il y a de nombreuses années. Suite à cette décision, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de demander l’avis de la Cour internationale de Justice (CIJ).
La réponse d’Israël à cette demande est la suivante : « Comme l’ONU elle-même l’a confirmé, les employés de l’UNRWA ont activement participé à l’horrible attaque du 7 octobre 2023 sur le territoire israélien. Ils ont assassiné et enlevé des civils israéliens, emporté des corps et pillé des biens. Les installations de l’UNRWA ont servi de centres de commandement et de contrôle militaires, de cachettes et de dépôts d’armes au Hamas ; elles ont également alimenté le vaste réseau de tunnels terroristes souterrains du Hamas… Le manquement de l’UNRWA à son mandat et à ses principes fondamentaux de neutralité, d’objectivité et d’indépendance, que l’ONU reconnaît depuis longtemps comme essentiels à la fourniture de l’aide humanitaire, est grave et incontestable. »

L’avis, publié la semaine dernière, était attendu. Il stipule qu’Israël doit permettre à l’UNRWA de fonctionner. Quatre-vingt-dix ans exactement se sont écoulés depuis la lettre de démission de McDonald, suite à la négligence dont il a fait preuve envers les réfugiés juifs.
Le problème des descendants de réfugiés palestiniens aurait dû disparaître si seulement la communauté internationale leur avait accordé le même traitement qu’à tous les réfugiés du monde.
Mais comme presque toutes les décisions sur ce sujet, la décision de la CIJ n’aide pas les Palestiniens. Elle ne fait que garantir l’immobilisme. Les Palestiniens en paieront le prix.
Sous l’égide de l’ONU et des décisions de la CIJ, une nouvelle génération de djihadistes va émerger. Certains d’entre eux, il convient de le souligner, gagneront les pays occidentaux.
Eux aussi en paieront le prix. L’essentiel est qu’une nouvelle décision internationale ait été prise contre Israël.

Source: Ynet
JForum.fr

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