Est-ce qu’Israël construit son 2ᵉ réacteur nucléaire

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Est-ce qu’Israël construit son 2ᵉ réacteur nucléaire

Des images satellites récentes dévoilent des travaux de grande ampleur sur le site du Centre de recherche nucléaire Shimon Peres, près de Dimona. Experts et analystes s’accordent pour qualifier ce chantier de projet le plus significatif depuis des décennies dans ce complexe hautement classifié.

Une installation au cœur du secret israélien
Depuis les années 1960, le réacteur de Dimona fonctionne sans jamais avoir été soumis aux inspections de l’AIEA, Israël n’ayant pas adhéré au Traité de non-prolifération nucléaire. Sous une politique d’« ambiguïté stratégique », le pays ne confirme ni ne nie ses capacités atomiques. Pourtant, ce site figure parmi les plus surveillés et analysés au monde, alimentant les spéculations sur un programme non déclaré d’armement nucléaire.

Une structure mystérieuse aux allures de réacteur
Les clichés montrent un chantier massif : excavations étendues de plusieurs étages souterrains, murs en béton épais, grue en place. Les spécialistes s’accordent à dire qu’il s’agit probablement d’un réacteur à eau lourde, conçu potentiellement pour produire du plutonium ou du tritium, essentiel pour entretenir un arsenal nucléaire. Certains évoquent également une installation dédiée à l’assemblage d’ogives.

Remplacement ou modernisation ? Une nécessité technique
Le réacteur actuel, installé dans les années 1960, dépasse largement la durée de vie prévue. Créer une nouvelle installation serait donc cohérent sur le plan technique pour garantir la continuité des capacités de production stratégique. De plus, le tritium, utilisé pour augmenter la puissance explosive des armes, se désintègre à environ 5 % chaque année. Une nouvelle installation pourrait aussi répondre à un besoin de reconstitution des stocks.(Times of Israel)

Un contexte régional sous tension
Ce chantier intervient dans un climat géopolitique tendu, alors que Israël et les États-Unis ont orchestré récemment des frappes contre des installations nucléaires iraniennes. Le monde observe, inquiet, une possible course à l’armement nucléaire au Moyen‑Orient, surtout en l’absence de transparence israélienne.

Historique discret mais riche de révélations
Construit avec une aide française secrète dans les années 1950, le site de Dimona fut dissimulé par des prétextes fallacieux — une usine textile, un centre métallurgique — pour tromper l’intelligence américaine. Ce camouflage pris fin en 1969, après les inspections américaines jugées inefficaces. Le lanceur d’alerte Mordechai Vanunu dévoila ensuite des images et informations confidentielles dans les années 1980, confirmant la capacité nucléaire israélienne.

Un chantier dont l’avenir reste opaque
À ce jour, ni le gouvernement israélien ni les autorités américaines n’ont réagi publiquement à ces révélations. L’AIEA, de son côté, rappelle qu’Israël n’est pas tenu de communiquer sur ce site. Ainsi, la construction importante continue d’alimenter le mystère entourant le programme nucléaire du pays.

Un chantier majeur à Dimona suscite une vague d’interrogations : nouveau réacteur à eau lourde, installation d’assemblage d’armes, réapprovisionnement en tritium… Dans un contexte où Israël maintient le secret et échappe à tout contrôle international, ces travaux nourrissent une incertitude stratégique lourde de conséquences.

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1 COMMENTAIRE

  1. Israël possède l’arme nucléaire depuis les années 60. Elle n’a jamais menacé quiconque de s’en servir, contrairement à des Poutine.

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