Angela Merkel se confie sur Israël

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Angela Merkel se confie : des mémoires entre diplomatie et engagement

Les mémoires tant attendues d’Angela Merkel, ancienne chancelière allemande, viennent de paraître simultanément dans une trentaine de pays. Ce livre, riche en confidences et réflexions, suscite déjà une large attention internationale, notamment pour les chapitres consacrés à ses relations avec Israël et son combat contre l’antisémitisme.

Angela Merkel revient sur ses interactions avec deux Premiers ministres israéliens marquants. Elle confie avoir particulièrement apprécié Ehud Olmert, qu’elle décrit comme direct et transparent, même sur des sujets sensibles comme le conflit israélo-palestinien. En revanche, elle qualifie sa relation avec Benjamin Netanyahu, successeur d’Olmert en 2009, d’incompatible : « Avec Netanyahu, nous ne pouvions nous entendre que sur la formule : nous acceptons d’être en désaccord. »
Merkel accuse Netanyahu d’avoir affaibli la solution à deux États en encourageant l’expansion des colonies, une démarche qui, selon elle, contredit ses déclarations en faveur de la paix.

Dans ses mémoires, Merkel évoque les événements tragiques du 7 octobre 2023, lorsqu’Israël a été frappé par des attaques terroristes du Hamas. Elle déplore la résurgence de l’antisémitisme à travers le monde, y compris en Allemagne, où des manifestations anti-israéliennes se sont multipliées. Elle dénonce fermement les discours haineux qui, sous couvert de critiques légitimes, masquent une hostilité envers Israël et les Juifs :

« Quiconque utilise des manifestations pour dissimuler sa haine de l’État d’Israël et des Juifs abuse des droits fondamentaux à la liberté d’expression et de réunion. »
Pour Merkel, la lutte contre l’antisémitisme est un devoir moral et politique incontournable. Elle appelle à des mesures fermes, combinant prévention et sanctions, pour protéger les valeurs démocratiques en Allemagne.

L’ancienne chancelière retrace également ses visites en Israël, de sa première en 1991 à sa dernière en 2021, où elle a rencontré Naftali Bennett. Lors de chacune de ces occasions, elle s’est rendue au mémorial de Yad Vashem, un lieu qu’elle décrit comme central dans les relations germano-israéliennes. Elle évoque avec émotion son discours en hébreu devant la Knesset en 2008, lors duquel elle a réaffirmé la responsabilité historique de l’Allemagne envers la sécurité d’Israël.

Merkel partage aussi une anecdote inattendue : lors d’une visite à Sde Boker, un résident lui a demandé si elle reviendrait vivre en Israël. Elle a répondu qu’elle pourrait s’imaginer y déménager après son mandat. Dans ses mémoires, elle confirme : « J’étais sérieuse, même si je ne sais pas si cela se réalisera. »

Les mémoires d’Angela Merkel ne sont pas seulement une rétrospective de son parcours, mais aussi un témoignage sur l’importance de la diplomatie, de la mémoire historique et du combat contre la haine. À travers ses expériences, elle invite ses lecteurs à réfléchir sur les défis de la tolérance et de la justice dans un monde de plus en plus polarisé.

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1 COMMENTAIRE

  1. Cette femme n’est pas l’heroïne que la presse dit : elle a fermé les centrales nucléaires qui produisaient de l’electricité pas cher. Aujourd’hui l’Allemagne pollue avec ses centrales à charbon, son industrie est dans le rouge à cause du prix de l’energie. Elle a ouvert les portes à l’immigration qui a reclamé récemment la charia sur son sol. Alors son avis est peu credible

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