Tensions à Amsterdam : une manifestation pro-israélienne interdite pour des raisons de sécurité
La maire d’Amsterdam, Femke Halsema, a décidé d’interdire une manifestation chrétienne en soutien à Israël, initialement prévue sur la célèbre place du Dam. Cette décision, officiellement motivée par des préoccupations liées à la sécurité publique, a suscité une vive controverse parmi les partisans de l’événement et les organisations pro-israéliennes.
La manifestation, organisée par le groupe Chrétiens pour Israël, devait se tenir jeudi soir au cœur de la capitale néerlandaise. Cependant, la mairie a annoncé qu’elle ne pouvait garantir la sécurité sur le Dam, un lieu emblématique de la ville. Cette interdiction fait écho à des incidents précédents : lors d’une commémoration organisée au même endroit pour le premier anniversaire des attaques du Hamas en Israël, des participants avaient été pris pour cible par des contre-manifestants pro-palestiniens.
Roger van Oordt, leader de Chrétiens pour Israël, a exprimé son indignation face à cette décision. Il a refusé, pour l’instant, de déplacer l’événement vers un autre lieu, soulignant l’importance symbolique du Dam, qui abrite notamment un monument national. Van Oordt envisage même de porter plainte contre la mairie, dénonçant une atteinte à la liberté de rassemblement.
Cette décision a relancé le débat sur la gestion des manifestations à Amsterdam. Naomi Mestrum, directrice du Centre d’Information et de Documentation sur Israël (CIDI), a vivement critiqué la maire. Elle a déclaré au journal De Telegraaf : « Femke Halsema n’a jamais semblé réellement préoccupée par les questions de sécurité. » Mestrum s’interroge également sur la capacité de la mairie à garantir la sécurité publique ailleurs si ce n’est pas possible sur le Dam.
La tension est d’autant plus vive qu’un épisode récent a marqué la ville : dans la nuit du 7 au 8 novembre, des gangs pro-palestiniens ont pris pour cible des supporters du club israélien Maccabi Tel Aviv et d’autres civils, dans ce qui a été qualifié par certains politiciens de « pogrom ». Ces violences, relayées sur les réseaux sociaux, ont intensifié les craintes d’escalade autour des manifestations.
L’interdiction de la manifestation pro-israélienne contraste avec le maintien régulier de rassemblements pro-palestiniens sur le Dam, qui, selon les observateurs, se déroulent parfois dans une ambiance tendue. Cette gestion différenciée suscite des accusations de partialité à l’encontre de la mairie.
Pour l’heure, les organisateurs et leurs soutiens restent déterminés. Si l’interdiction est maintenue, elle pourrait ouvrir un débat plus large sur les limites de la liberté d’expression et de rassemblement dans un contexte marqué par une polarisation croissante.
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C’est à dire qu’elle abandonne la rue à la vermine islamiste !