Witkoff rencontre le chef de l’OLP qui a juré de dépenser « jusqu’au dernier centime » pour financer le terrorisme
par Daniel Greenfield
Fraîchement sorti du succès de la mise en œuvre du plan Biden et du sauvetage du Hamas, Steven Witkoff, en tant qu’envoyé du président Donald Trump au Moyen-Orient, s’est rendu en Arabie saoudite, patrie des pirates de l’air du 11 septembre, et a rencontré Hussein Al-Sheikh , secrétaire général du Comité exécutif de l’OLP et chef de l’Autorité générale des affaires civiles de l’Autorité palestinienne (AP), qui est apparemment le principal candidat pour remplacer le chef de l’OLP et président de l’AP Mahmoud Abbas.
La rencontre entre Witkoff et Al-Sheikh a eu lieu dans le cadre des efforts déployés par l’administration Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza et promouvoir un accord de paix saoudo-israélien qui comprend une voie vers un État palestinien.
Al-Sheikh n’est pas seulement un conseiller d’Abbas, il est un successeur possible du vieux tyran de l’OLP (ou du moins il l’était jusqu’à ce qu’il soit enregistré en train de dénigrer Abbas) pour diriger l’Autorité palestinienne.
Et Al-Cheikh a une vision: la terreur et encore la terreur.
Selon un rapport du MEMRI, Al-Sheikh a affirmé que les Palestiniens dépenseraient chaque centime dont ils disposent pour les soi-disant martyrs (terroristes morts) et leurs familles ainsi que pour les terroristes emprisonnés.
Al-Cheikh a déclaré :
« Je voudrais vous assurer de notre engagement ferme et inébranlable : nos martyrs, nos prisonniers et leurs familles sont là où nous franchissons la ligne. Même s’il nous reste un seul centime, il sera dépensé pour les familles des martyrs et des prisonniers… Ils sont notre joyau le plus pur, le plus permanent, le plus élevé et le plus précieux. »
En anglais, Al-Sheikh fait référence au programme « Pay-to-Slay » par lequel l’Autorité palestinienne finance le terrorisme en versant des paiements aux terroristes emprisonnés ou aux familles des terroristes morts.
Al-Sheikh a également affirmé que « nos bras sont ouverts » au Hamas et s’est vanté du rôle de l’OLP dans la défense du groupe terroriste islamique avec lequel elle a signé un accord d’unité sous l’égide de la Chine communiste :
« Alors que le monde parlait et exigeait que le Hamas soit qualifié d’organisation terroriste, qui a résisté au monde ? N’est-ce pas Abou Mazen [Mahmoud Abbas] qui s’est présenté devant l’ONU et a déclaré : « Non, le Hamas n’est pas une organisation terroriste » ?
« Le véritable terrorisme, c’est l’occupation israélienne. Le véritable terrorisme, ce sont les colonies. Le véritable terrorisme, ce sont les crimes commis contre le peuple palestinien. Nous avons fait nos devoirs… et nous savons très bien quelles sont nos priorités et comment défendre notre front intérieur. »
Les Saoudiens proposent une sorte d’accord en vertu duquel Al-Sheikh ferait diriger un État terroriste en Israël. Il faudrait demander à Witkoff pourquoi il entraîne l’Amérique dans la construction d’États terroristes.
Ce n’est pas « l’Amérique d’abord », c’est « le djihad d’abord ».
Daniel Greenfield est boursier Shillman Journalism au David Horowitz Freedom Center. Reproduit avec l’aimable autorisation du magazine Front Page du Centre.
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Lors d’une cérémonie le 7 janvier 2023 marquant la Journée des martyrs palestiniens, le secrétaire général du Comité exécutif de l’OLP, Hussein al-Sheikh, a affirmé que les Palestiniens dépenseraient chaque centime dont ils disposent pour les soi-disant martyrs (terroristes morts) et leurs familles ainsi que pour les terroristes emprisonnés. (Source de l’image : MEMRI)
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