Carmat retient son souffle. La justice a renvoyé, une nouvelle fois, le report de l’examen de la requête en liquidation judiciaire du fabricant de cœur artificiel, a décidé le tribunal des affaires économiques de Versailles, ce mardi 14 octobre. Prévu ce jour, l’examen sera remis au 25 novembre, permettant ainsi à de potentielles offres de reprise de se manifester, a annoncé le directeur général de la société, Stéphane Piat, à l’AFP.
Le malheureux feuilleton se poursuit donc pour Carmat. Mais l’espoir «d’avoir une offre concrète déposée d’ici» le 25 novembre, demeure pour Stéphane Piat. «Il avait été envisagé à un moment que soit déclarée aujourd’hui la liquidation judiciaire. Ce n’est pas le cas», a confirmé le président du conseil d’administration de Carmat, Pierre Bastid, à la sortie de l’audience. «J’ai convaincu le tribunal qu’il y avait de bonnes raisons de ne pas prononcer la liquidation judiciaire aujourd’hui, mais cela ne veut pas dire que c’est gagné», a-t-il ajouté.
De battre, le cœur de Carmat pourrait bientôt s’arrêter
Lors d’une première audience le 19 août, le tribunal avait accordé un délai supplémentaire à Pierre Bastid pour finaliser une première offre. À l’heure actuelle, l’homme d’affaires est actionnaire de Carmat à hauteur d’environ 17%, via sa société de gestion de patrimoine familial Hougou. L’offre proposée par Pierre Bastid, fin juillet, avait été jugée caduque fin septembre puisqu’il n’avait pas réussi à mobiliser les fonds à temps pour tenir les engagements de son plan de reprise.
Pour rappel, la start-up Carmat, lancée en 2008, était l’une des plus belles promesses de la recherche médicale française des quinze dernières années. Carmat a d’ailleurs réussi à faire battre un cœur artificiel à la place d’un organe défaillant. Mais depuis juin 2025, l’entreprise est en cessation de paiement.


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