Les israéliens s’intéressent depuis des années à Hong Kong. Des milliers de visiteurs du monde des affaires israéliens traversent cette ville magnifique et attractive pour les investisseurs. Hong Kong abrite une petite communauté juive établie de longue date, d’environ 5 000 personnes, qui soutient naturellement Israël.
Israël et Hong Kong entretiennent des relations diplomatiques depuis 1985 et entretiennent un partenariat et une amitié continus au fil des ans, allant de la coopération économique et commerciale, technologique, universitaire, touristique et culturelle aux échanges interpersonnels.
HONG KONG.
Des grattes-ciels qui peuplent la ville, un port, une ouverture sur la mer de Chine, la présence de certaines des plus grandes banques du monde, autour de 7,5 millions d’habitants. Hong Kong est un avant tout un point de passage : la région administrative spéciale de la République Populaire de Chine joue le rôle de vitrine et de pont pour cette dernière. Depuis la crise du Covid, la population, très internationale d’Hong Kong, évolue. Beaucoup d’occidentaux sont partis, remplacés par des chinois originaire du continent. La proximité de la ville avec Shenzhen, accessible en une vingtaine de minutes en train, mais aussi une large partie de l’Asie : Vietnam, Thaïlande, Philippines… Hong Kong est « à 5 heures d’avion de la moitié de la population mondiale ».
« Dans un contexte d’escalade géopolitique, rappelez-vous que Hong Kong est ouvert au business », affirme Wendy Chow, head of information and communications technology d’Invest HK, département gouvernemental d’Hong Kong pour promouvoir et attirer les investissements étrangers. L’administration de Hong Kong développe différentes politiques pour attirer les entreprises et les entrepreneurs sur son territoire. La Chine veut transformer l’île en hub de l’innovation et en point de rencontre entre elle et l’international. D’ailleurs, à l’occasion du salon Electronics Fair Spring Edition dédié aux acheteurs de matériel électronique, et d’InnoEx pour les startups et l’innovation, une vingtaine de médias du monde entier ont été invités par le Hong Kong Trade Devlopment Council (HKTDC) à s’immerger dans l’économie locale. On a pu noter la présence de journalistes thaïlandais, italiens, hongrois, polonais, singapouriens, des Émirats arabes unis… Maddyness était également de la partie.
Une porte sur le marché asiatique
Pour attirer les investisseurs et entrepreneurs étrangers, Hong Kong met notamment en avant un faible taux d’imposition pour les personnes comme pour les entreprises. Le taux d’imposition des entreprises est de 16,5% contre 17% à Singapour. Pas de TVA à Hong Kong, pas non plus d’impôts sur les plues-values ou sur la succession. Pour les individus, les impôts sont à 15%, un taux bien moindre que la Chine continentale, 45%, ou Singapour, 24%. Beaucoup d’entreprises françaises implantées sur ce territoire ont bien compris cet avantage et la majorité des contrats sont sous le régime local et non sous celui d’expatriés. D’après Invest HK, près de 10 000 entreprises avec des sièges étrangers y sont installées. Un peu moins de 1500 entreprises ont un siège régional sur l’île. Elles viennent majoritaire de Chine continentale, du Japon, de Singapour, des Etats-Unis et du Royaume-Uni.
Invest HK revendique un marché boursier ouvert aux IPO. La stabilité du marché et la présence d’investisseurs internationaux seront un avantages comparatifs face à l’instabilité de la Bourse américaine. La Bourse d’Hong Kong assure avoir été classée 9 fois numéro 1 en termes de fonds levés lors d’une introduction en Bourse depuis 2007. L’accès des investisseurs de Chine continentale à la Bourse de Hong Kong permet un apport important de capital. Par ailleurs, cette place boursière est la deuxième plus importante pour les biotechs, après New York.
Pour palier la petite taille du marché d’Hong Kong (7,5 millions d’habitants), le territoire fait partie de la « GBA », Greater Bay Area. Cette zone économique englobe une quinzaine de villes dont HK, Macao et la région de Guangdong. On passe alors à un marché de plus de 80 millions d’habitants. Hong Kong est également à 4 heures d’avion des villes les plus importantes d’Asie. La région jouit d’une position géographique avantageuse pour entreprises désireuses de développer le marché asiatique. C’est notamment le choix de la scale-up We Maintain. Les fondateurs se sont établis à Hong Kong pour développer ce qui sera leur premier marché.
Séduire les startups
Pour encourager d’autres startups à s’installer, là encore, le gouvernement administratif déploie de grands moyens. Et cela semble fonctionner. Le nombre de jeunes pousses installées sur ce territoire a augmenté de 40% depuis 2020 pour atteindre 4700, d’après Invest HK. Elles emploient près de 18 000 salariés. La majorité des fondateurs viennent de Chine continentale, mais diverses nationalités sont représentées. 11% des founders sont britanniques, 9% américains, près de 6% sont Français. On retrouve également des Australiens, Canadiens, Indiens, Japonais…
Ces entrepreneurs peuvent bénéficier de visas attractifs mis en place par l’administration locale. Parmi les 6 visas spéciaux mis en place, le Techonology Talent Admission Scheme permet aux startups de recruter des talents technologiques de Chine continentale et de l’étranger pour leurs équipes de R&D. Le Top Talent Scheme Pass permet aux collaborateurs les plus qualifiés, avec des diplômes académiques, une expérience professionnelle et un salaire élevé, de s’installer plus facilement à Hong Kong.
Côté infrastructures, Hong Kong présente là aussi des atouts. La zone économique baptisée Hong Kong Science and Technology Park s’étale sur 400 000 mètres carrés et fournit aux entreprises, bureaux, restaurants mais aussi supérette, pharmacie et clubs de sport. Des travaux sont en cours pour pouvoir mettre à disposition des startups des laboratoires. Une autre zone de près de 90 hectares est également en développement : la Hong Kong Shenzhen Innovation and Technology Park (HSITP). Ce projet futuriste est le dernier atout de Invest HK pour achever de séduire les entreprises et startups étrangères dans 6 secteurs : sciences de la vie et healthtech, AI et data science, énergies renouvelables, nouveaux matériaux, micro-électronique, robotique.
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