ECONOMIE SPECIAL. Confronté depuis six ans à sa plus grave crise financière et économique, le Liban dépend de l’aide internationale pour se reconstruire. Mais les donateurs, menés par les États-Unis, conditionnent cette aide à la mise en place de réformes, mais surtout au désarmement du Hezbollah.
Selon le gouvernement libanais, le pays a besoin de près de 15 milliards de dollars pour reconstruire les régions dévastées par la guerre, notamment dans le sud, mais aussi dans l’est du pays et dans la banlieue sud de Beyrouth.
Après avoir reculé de 7,5 % en 2024, ce qui a porté la baisse cumulée du PIB depuis 2019 à près de 40 %, l’économie libanaise pourrait connaître une légère reprise, mais devrait continuer à connaître des difficultés jusqu’en 2026 en raison des répercussions négatives des conflits géopolitiques régionaux.
En août, le gouvernement du premier ministre Nawaf Salam a ordonné à l’armée libanaise d’élaborer un plan visant à désarmer le mouvement chiite pro-iranien d’ici la fin de l’année. Et depuis l’entrée en vigueur de l’accord de trêve il y a 11 mois, les Casques bleus de l’ONU ont découvert 318 caches d’armes dans le sud du Liban.
Les responsables du Hezbollah affirment que les frappes israéliennes toujours en cours justifient leur refus de rendre les armes et que l’accord de cessez-le-feu et le mécanisme de surveillance mis en place avec les États-Unis, la France et les forces de maintien de la paix des Nations unies sont inefficaces.
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