Quarante chasseurs israéliens ont frappé des dizaines d’objectifs militaires avec plus de cent munitions, selon le porte-parole de Tsahal

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Image satellite qui montre une installation nucléaire iranienne à Arak, dans le centre de l’Iran, le 14 juin 2025.

L’armée israélienne a lancé une nouvelle vague de bombardements à travers l’Iran dans la nuit de mercredi à jeudi, ciblant notamment le réacteur nucléaire IR-40 près d’Arak. Avant la frappe, le porte-parole de Tsahal en persan, Kamal Pinhasi, avait diffusé un ultimatum d’évacuation « urgent » aux habitants de la zone Arak-Khondab. « Citoyens précieux, pour votre sécurité – nous vous demandons d’évacuer immédiatement la zone marquée selon la carte. Votre présence dans cette zone met vos vies en danger », avait déclaré le porte-parole avant l’attaque. La carte publiée encerclait spécifiquement le réacteur à eau lourde IR-40. Tsahal a précisé que quarante chasseurs ont frappé des dizaines d’objectifs militaires avec plus de cent munitions. L’attaque d’Arak visait « le composant destiné à la production de plutonium, empêchant ainsi sa réutilisation pour la fabrication d’armes nucléaires ».

Parallèlement, l’aviation israélienne a bombardé un site de développement d’armement nucléaire à Natanz, où « sont situés des composants et équipements spécialisés servant au développement d’armes nucléaires, et où sont développés des projets permettant d’accélérer le programme d’armement nucléaire ». Le réacteur d’Arak, officiellement appelé Khondab, inquiète depuis longtemps la communauté internationale. Basé sur la technologie de l’eau lourde, il permettrait de produire facilement du plutonium, matière fissile alternative à l’uranium enrichi pour les armes nucléaires.


En 2019, Ali Akbar Salehi, alors responsable de l’Agence iranienne pour l’énergie atomique, avait révélé que l’Iran possédait secrètement des tubes de combustible supplémentaires pour ce réacteur, cachés aux inspecteurs internationaux. « Seule une personne en Iran le savait. Nous n’avons rien dit sauf au dirigeant suprême », avait-il confié à la télévision iranienne. L’Agence internationale de l’énergie atomique avait récemment exhorté Israël à éviter de frapper les sites nucléaires iraniens.

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