Israël Zeev Leventhal
Contrairement à la déclaration officielle de l’armée, le détenu ‘harédi atteint d’une maladie oculaire n’a pas été examiné aujourd’hui par un médecin, et ce malgré une décision explicite de la Cour suprême (Bagatz).
D’après les informations obtenues, le détenu souffre d’une aggravation dangereuse de sa maladie, et sa vision est désormais menacée. D’un œil, il voit déjà très mal.
Des soins refusés malgré l’ordre du tribunal
Le dernier contact médical qu’il a eu remonte à ce matin (jeudi) — avant même la décision de la Cour. Et là encore, il n’a vu qu’un infirmier militaire, non un médecin qualifié.
Depuis son arrestation humiliante — alors qu’il s’était présenté pour régulariser sa situation conformément à la loi —, l’armée a multiplié les manquements :
-
refus pendant plusieurs jours de lui administrer les médicaments essentiels à sa pathologie,
-
mépris des recommandations des médecins de l’hôpital où il avait été conduit au début de sa détention,
-
et à présent, violation ouverte de la décision du Bagatz, mettant en danger sa santé et sa vision par une négligence grave.
Risque de cécité
Les informations disponibles indiquent que la maladie s’est dangereusement réactivée, entraînant une détérioration rapide.
Un haut responsable militaire a rejeté toutes les accusations, affirmant que « tout détenu placé dans une installation de détention militaire reçoit des soins médicaux appropriés, conformément à la loi ».
Pourtant, le détenu souffre d’une maladie chronique sévère des yeux, susceptible de provoquer une cécité totale sans traitement médical professionnel et continu.
La Cour suprême avait ordonné que le jeune homme soit examiné pour une inflammation oculaire, précisant que son état exigeait une attention et un traitement adaptés.
Selon les estimations médicales, tout retard dans le traitement pourrait entraîner des dommages irréversibles et une cécité permanente.
Un recours urgent devant la Cour suprême
Hier, l’organisation “Emeth LeYaakov be-Israël” a déposé une requête urgente au Bagatz contre le ministre de la Défense, Tsahal et le commandant du bureau de recrutement “Mitav”, demandant la libération immédiate du détenu.
La requête, confiée au juge Noam Solberg, soutient que le jeune homme a droit à un profil médical 21 permanent — ce qui l’exempterait totalement du service militaire —, mais qu’au lieu de régulariser son statut, il a été arrêté, menotté et privé d’accès à ses soins vitaux.
Malgré les recommandations explicites de l’hôpital pour qu’il soit suivi par un spécialiste connaissant bien sa maladie, l’armée l’a renvoyé dans sa cellule, mettant directement sa santé et sa vision en danger.
Mépris de la justice et dissimulation
L’ensemble des faits révélés ces derniers jours brosse un tableau alarmant :
-
mépris de la décision de la Cour suprême,
-
dissimulation d’informations au public,
-
et mise en danger délibérée de la vie d’un jeune malade, à qui l’on fait croire à un suivi médical alors qu’il n’est vu que par un simple infirmier — dans le seul but de donner l’apparence du respect de la loi.
⚠️ Le jeune homme, dont la maladie oculaire est en phase critique, risque désormais de perdre définitivement la vue, à cause d’un enchaînement de négligences et de fausses déclarations de l’armée.
La source de cet article se trouve sur ce site
