Une équipe pro-israélienne à la tête de la nouvelle administration

Une équipe pro-israélienne à la tête de la nouvelle administration Trump

La nouvelle équipe formée par Donald Trump pour son prochain mandat présidentiel se dessine progressivement avec une orientation affirmée pro-israélienne. Au fil des nominations, des figures politiques marquées par un soutien inébranlable à Israël et des positions fermes sur les enjeux du Moyen-Orient et de la Chine rejoignent l’entourage du futur président. Ce tournant se manifeste dans le choix de Marco Rubio comme secrétaire d’État et de Mike Waltz comme conseiller à la sécurité nationale, deux personnalités connues pour leurs positions pro-israéliennes et anti-chinoises.

La nomination de Marco Rubio, sénateur de la Floride, au poste de secrétaire d’État marque un tournant. Connu pour son soutien sans faille à Israël, Rubio a plusieurs fois exprimé publiquement son désir de voir le Hamas « totalement détruit », rappelant son opposition au mouvement BDS et sa position contre les cessez-le-feu à Gaza. Par ailleurs, Rubio s’était vivement opposé à la politique de Joe Biden envers Israël, qu’il jugeait trop restrictive. Il a aussi pris une position stricte face aux manifestations pro-palestiniennes aux États-Unis, appelant à l’expulsion des étudiants étrangers impliqués dans ce type d’action.

Parallèlement, Mike Waltz, ancien militaire et membre de la Chambre des représentants, est nommé conseiller à la sécurité nationale. Sa vision défensive s’inscrit dans une stratégie de pression accrue sur l’Iran, que Waltz considère comme une menace principale pour Israël. Waltz, partisan d’une politique étrangère musclée, a déclaré que les États-Unis devaient soutenir les initiatives militaires d’Israël, y compris d’éventuelles frappes contre les installations nucléaires iraniennes. Waltz soutient également la normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, un partenariat qu’il voit comme essentiel pour la stabilité régionale.

La nomination de Stephen Miller comme chef de cabinet adjoint chargé des affaires politiques renforce encore le ton pro-israélien de l’administration Trump. Miller, déjà connu pour ses opinions tranchées sur l’immigration et son soutien à Israël, a affirmé que l’élimination du Hamas est une priorité pour assurer la sécurité du seul État juif au Moyen-Orient. Miller a également critiqué la gestion de Joe Biden, accusant l’administration sortante d’avoir été trop « permissive » envers le Hamas.

Alice Stefanik, nouvelle ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, vient compléter ce cercle pro-israélien. Elle a notamment reproché aux universités américaines de ne pas lutter efficacement contre l’antisémitisme sur les campus. Stefanik devrait plaider pour une politique stricte envers les organisations et gouvernements hostiles à Israël.

Autre nomination remarquée, celle de la gouverneure du Dakota du Nord, Kristi Noam, à la Défense intérieure. Connu pour ses prises de position controversées, notamment sa gestion de la pandémie et son rejet des mesures sanitaires, Noam suscite des débats aux États-Unis. Elle a également partagé dans son autobiographie une anecdote inhabituelle sur l’euthanasie de son chien, ce qui a attiré l’attention des médias.

Avec une équipe solidement ancrée dans le soutien à Israël et une vision offensive envers la Chine, l’administration Trump semble déterminée à se recentrer sur les relations américano-israéliennes et les tensions géopolitiques. Que ce soit en matière de lutte contre l’antisémitisme, d’appui militaire ou de politique migratoire, la nouvelle administration entend se démarquer de la politique de l’administration précédente et s’engage à défendre une position clairement orientée en faveur d’Israël.

Jforum.fr

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