Un régime Algérien maudit, raciste, antisémite. Dans le quartier de Bab El Oued à Alger la synagogue est détruite.

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Les médias algériens rapportent que les autorités ont démoli, samedi dernier, la synagogue Chaloum Lebhar (Salomon Lebar), dans le quartier de Bab El Oued à Alger. Dans de très nombreux pays comme l’Egypte et le Maroc les Autorités font tout pour protéger le patrimoine juif du pays. Le régime dictatorial algérien, pour montrer au monde son antisémitisme primaire, n’a pas fait grand chose pour sauver la synagogue de Bab El Oued.

Les autorités algériennes ont indiqué que cette démolition était devenue indispensable après que l’édifice menaçait de s’effondrer depuis plusieurs années.

La synagogue, construite en 1894 sur un terrain offert à la communauté juive d’Alger par un membre de la communauté, Salomon Lebar, pouvait accueillir jusqu’à 500 fidèles et était considérée comme l’un des plus beaux lieux de culte d’Alger.

Après l’indépendance de l’Algérie en 1962 et le départ de la majorité des Juifs, elle a servi de salle des fêtes.

Le bâtiment était dans un état de délabrement avancé et mettait en danger les habitants du quartier selon le journal officiel  »El Khabar ». Pendant plusieurs années, des membres de la communauté juive, par l’intermédiaire d’une ambassade étrangère, dont le nom n’a pas été publié, ont réussi à retarder sa démolition qui est finalement intervenue ces jours-ci.

Juifs et musulmans ont partagé en Algérie une longue histoire qui s’acheva en 1962 avec l’indépendance du pays. Si, en 1954, on y comptait environ 150 000 juifs, il n’en reste plus aujourd’hui.

REVUE K. « Avant l’indépendance, ils étaient 150 000. Quand ma famille est partie au milieu des années 1990, le nombre de juifs en Algérie ne dépassait pas la cinquantaine. La minuscule communauté venait de perdre trois de ses membres respectés, tués dans le brouillard de la décennie noire qui avait recouvert le pays.

Le gros des troupes juives en Algérie dans les années 1990 était surtout composé de personnes âgées, qui refusaient de partir et voulaient mourir sur cette terre qui était aussi la leur. Principalement concentrée à Alger, une partie d’entre elles vivait au Centre d’Action Sociale Israélite (CASI), une ancienne école rabbinique dont les salles de classe étaient devenues des chambres, pour ceux qui étaient parfois surnommés « les indigents. » Sur la fin, c’est une congrégation de bonnes sœurs qui les aidait à vivre ».

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