Un pro-Israël assassiné, mais n’en parlons pas! « Charlie Kirk est tombé en héros, son unique arme à la main : un micro ».

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EDITORIAL. Michael Levy-Scialom. IsraelValley reproduit une article remarquable (ci-dessous) sur la mort de Charile Kirk. Mais un « truc bizarre » se passe : pourquoi le fait que Charlie Kirk était Pro-Israélien à 100% est très rarement mentionné en France. Les médias deviennent-ils des « mérdias »?  Bien sûr que Oui!

Charlie Kirk est tombé en héros, son unique arme à la main : un micro. Avec lui, il affrontait les idéologues installés, les universitaires sûrs d’eux, les experts de plateau prompts à dénigrer. Avec lui, il réveillait une jeunesse endormie. Quand le débat cesse, c’est la violence politique qui commence. Cette mécanique tragique, nous l’avons vue à l’œuvre au plus haut niveau : Donald Trump lui-même a été la cible de tentatives d’assassinat durant sa campagne, signe qu’aux États-Unis comme ailleurs, frapper l’homme devient le moyen d’essayer d’abattre une idée.

Engrenage funeste

L’Amérique traverse une série de drames qui la marquent au fer rouge. Le meurtre d’Iryna, réfugiée ukrainienne de 23 ans, poignardée dans l’indifférence quasi générale, sur fond de motivation raciale anti-blanche et rendu possible par un laxisme judiciaire criminel, avait déjà suscité ce constat glaçant de Kirk : « l’Amérique ne sera plus jamais la même ». Puis la tuerie d’enfants au Minnesota par un terroriste trans avait ajouté un cran d’horreur. Aujourd’hui, l’assassinat de Charlie Kirk marque un nouveau basculement. Sans doute l’attentat politique le plus grave depuis JFK. Et, encore une fois, l’Amérique ne sera plus jamais la même.

Ces drames ne sont pas des faits divers isolés. Ils dessinent une pente, celle d’un engrenage funeste. Ce n’est pas la guerre culturelle en tant que telle qui tue, mais la violence politique née de la déshumanisation de l’adversaire par un camp du bien autoproclamé. On ne se contente plus de combattre des idées : on veut abattre ceux qui les portent. On ne tue pas seulement des hommes, on cherche à faire taire des voix. Or Kirk incarnait à la fois une voie — un chemin pour la jeunesse conservatrice — et une voix qui portait haut la foi, la patrie et la famille.

Dès ses premiers combats, il avait compris ce que tant d’hommes politiques refusent encore de voir : la jeunesse, la fameuse Génération Z, ne voulait pas qu’on s’occupe d’elle, elle voulait reprendre en main la politique. Là où d’autres voyaient une jeunesse anesthésiée, il a réveillé des milliers d’étudiants,leur rappelant qu’avant d’être conditionnés par une auto-censure nourrie à l’idéologie woke, ils pouvaient être acteurs de leur destinée. Turning Point USA1, l’organisation qu’il a fondée, en est la démonstration éclatante : une machine de guerre culturelle et de mobilisation électorale, pesant des dizaines de millions de dollars et fédérant des milliers de jeunes, partout sur les campus et qui aura joué un rôle décisif dans la réelection de Donald Trump en 2024.

Kirk n’a jamais fui l’échange, y compris avec ses adversaires les plus farouches. Il affrontait les progressistes sur leur propre terrain, les universités. Il fut même le tout premier invité du podcast du gouverneur de Californie, Gavin Newsom2, symbole de la gauche américaine. Là où ses ennemis érigeaient des murs idéologiques, lui tendait un micro. Cette volonté de dialogue contrastait avec le sectarisme de ceux qui, incapables de le réfuter, se réjouissent aujourd’hui de son élimination.

La droite mène la bataille culturelle sur internet

Je l’avoue : moi-même, parfois, j’ai douté. Je me suis demandé si le jeu en valait la chandelle. J’ai songé à me retirer, à abandonner un combat qui use, qui expose, qui fragilise. Mais depuis ce drame, c’est tout l’inverse. Je sens en moi une radicalité nouvelle, une ardeur inextinguible. Le sacrifice de Kirk n’éteint pas la flamme, il la propage. Il a ouvert la voie — et nous a transmis la voix.

Dans mon livre à paraître en janvier chez Fayard, j’ai consacré un chapitre entier à cette « droite numérique » qui a permis à Trump de construire une contre-culture puissante, enracinée, populaire. Charlie Kirk y occupe une place centrale. Il a montré que les réseaux sociaux ne sont pas condamnés à être des machines à endoctrinement progressiste, mais peuvent devenir les tribunes de la foi, de la patrie et de la liberté.

Tertullien, Père de l’Église au IIᵉ siècle, écrivait : « le sang des martyrs est la semence des chrétiens ». Chaque persécution, loin d’éteindre la foi, la faisait croître. Ce paradoxe vieux de deux millénaires se répète aujourd’hui : les martyrs d’hier nourrissaient la foi chrétienne, les martyrs d’aujourd’hui allument le réveil patriotique.

Et que voyons-nous en France ? Les mêmes poisons, les mêmes travers. L’immigration de masse dissout notre cohésion. L’empathie suicidaire nous désarme face à la barbarie. Une élite médiatique justifie toujours, excuse toujours, relativise toujours — sauf quand il s’agit de condamner les conservateurs. Ce que vit l’Amérique, nous le connaissons déjà : notre propre suicide civilisationnel masqué derrière des discours compassionnels. prétendre que Trump et les républicains seraient responsables de cette violence. Abject renversement accusatoire ! En désignant les conservateurs comme menace légitime à abattre, ces commentateurs normalisent la violence politique.

L’assassinat de Kirk est un réveil brutal. Turning Point — littéralement, le point de bascule — porte bien son nom. L’Amérique vient de franchir un seuil. Et nous, Français, serons les prochains si nous ne réagissons pas. Nous ne pouvons plus nous contenter d’une communication lisse et sans saveur. Nous devons descendre dans l’arène, occuper l’espace public, provoquer le débat, refuser d’abandonner le moindre pouce de terrain.

La jeunesse n’attend pas des gestionnaires. Elle attend des combattants. L’Amérique nous alerte : si nous restons passifs, si nous continuons à caresser les illusions progressistes, nous mourrons de notre propre empathie suicidaire. Mais si nous acceptons le combat, alors ce qui semblait une fin deviendra un commencement. La droite française n’a pas besoin d’un nouveau slogan. Elle a besoin d’un micro.

Repose en paix, Charlie. Merci de nous avoir ouvert la voie. Merci de nous avoir transmis la voix. Et à ceux qui doutent encore, je n’ai qu’une exhortation : Fight. Fight. Fight. »

  1. https://tpusa.com/ ↩︎
  2. https://open.spotify.com/show/1Volbkd8d5r8IpQ2EWZSC4 ↩︎

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