Le journaliste Gabriele Nunziati, correspondant de l’agence de presse italienne Nova auprès de l’Union Européenne, vient de se faire licencier pour avoir posé une question parfaitement logique, mais qui concernait le régime génocidaire.
L’affaire remonte au 13 octobre dernier, lors du point presse quotidien de la Commission Européenne à Bruxelles.
Piena solidarietà al giornalista Gabriele Nunziati, corrispondente a Bruxelles per @agenzia_nova, licenziato dopo aver posto una domanda durante una conferenza stampa della Commissione Europea:
“Se la Russia dovrà pagare per l’Ucraina, perché non dovrebbe farlo anche Israele per… pic.twitter.com/6wVGQLncqe— Ilaria Salis (@SalisIlaria) November 5, 2025
Traduction :
« Vous venez de dire que la Russie devra payer pour la reconstruction de l’Ukraine. Diriez-vous qu’Israël devrait payer pour la reconstruction de Gaza, étant donné qu’il a détruit une grande partie de ses infrastructures civiles ?
La porte-parole de la Commission, Paula Pinho, botte en touche : « Question intéressante, en effet, mais je ne ferai pas de commentaires à ce stade ».
Pourtant, 15 jours après, Gabriele Nunziati a la surprise de recevoir une lettre de licenciement. Le scandale fait pas mal de bruit en Italie, où l’organe qui encadre la profession, l’Ordre des Journalistes, exige la réintégration immédiate de Nunziati, et où pas mal de médias dénoncent l’atteinte à la liberté de la presse pratiquée par Nova. Cette dernière a été évidemment incapable de justifier la mesure.
CAPJPO-EuroPalestine
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