Un historien israélien publie une encyclopédie du génocide du peuple palestinien

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Avis à Macron, Attlal, Barnier et la cohorte de médias corrompus : vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.

L’historien israélien Lee Mordechai, de l’Université Hébraïque de Jérusalem (pour combien de temps encore ?) et de l’Université états-unienne de Princeton (pour combien de temps, là aussi ?), a réalisé un travail titanesque de documentation du génocide du peuple palestinien en cours dans la bande de Gaza.

« J’ai rédigé ce texte pour que dans six mois ou dans cent ans, les gens puissent savoir ce qu’il était possible de savoir, dès janvier 2024, et que les gens parmi nous qui ne savaient pas étaient ceux qui avaient choisi de ne pas savoir » Lee Mordechai

« Bearing Witness » (« Porter Témoignage »), le titre de son oeuvre, comporte pas moins de 1.400 références à des crimes commis par l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023.

Une partie significative des sources ayant servi à Mordechai est constituée de vidéos et commentaires publiés par les soldats eux-mêmes, hommes du rang ou officiers, sans oublier les multiples déclarations de dirigeants, qui prouvent le caractère intentionnel du massacre. 

Lee Mordechai est au moins le septième des universitaires israéliens, dont la plupart sont des experts des génocides et plus particulièrement du judéocide nazi de la  Deuxième Guerre Mondiale, à parvenir à la conclusion qu’on est effectivement en présence d’un génocide.

Ainsi de l’historien Omer Bartov, du chercheur Daniel Blatman (lequel pense qu’on est « quelque part  entre nettoyage ethnique et génocide »), des historiens Amos Goldberg, Adam Raz et Raz Segal, ou encore d’Itamar Mann, expert en droit international.

Lee Mordechai explique, dans une interview au quotidien Haaretz, qu’il a écarté de sa base de données le plus grand nombre possible de cas qui lui paraissaient manquer de crédibilité, et qu’il assume par conséquent ceux qu’il a retenus. 

Une annexe importante de « Bearing Witness » porte sur « Les médias, la propagande et la guerre ». On y retrouve un échantillon des fake news véhiculées par la propagande israélienne, l’investissement considérable de celle-ci pour les diffuser à travers le monde, et, surtout, le refus de se rétracter lorsque la fraude a fini par être mise au jour (l’affaire des bébés israéliens décapités par le Hamas, pour ne citer qu’un des exemples les plus connus).

L’une des caractéristiques inédites de ce génocide, estime le chercheur, tient à ce que ceux qui le commettent ne cherchent même pas à contester les bilans avancés par le ministère palestinien de la Santé à Gaza, et validés par les organisations internationales. Netanyahou lui-même, dans des interviews en mars 2024, livrait donnait des chiffres absolument identiques à ceux des Palestiniens concernant les femmes et les enfants tués (soit près de 20.000 pour ces deux catégories, à l’époque).

Pour lire ce chapitre sur la propagande (en anglais) : https://witnessing-the-gaza-war.com/1080-2/

Pour lire l’interview complète de Mordechai dans le Haaretz (sur abonnement) : https://www.haaretz.com/israel-news/2024-12-05/ty-article-magazine/.highlight/massive-database-of-evidence-compiled-by-a-historian-details-israels-war-crimes-in-gaza/00000193-979b-d408-a7d3-bfdbf1410000

Pour une synthèse (en anglais) du site Middle East Eye : https://www.middleeasteye.net/news/israeli-historian-produces-vast-database-war-crimes-gaza

CAPJPO-EuroPalestine

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