Un avion de transport Antonov An-124 a atterri hier à l’aéroport Ben Gourion, chargé de camions militaires américains Oshkosh équipés de nombreux matériels militaires.
D’après les détails du vol, l’avion est arrivé en Israël en provenance des Émirats arabes unis, et il est reparti d’Israël après une courte escale en Géorgie.
Antonov AN-124
- Avion impliqué : Un Antonov An-124 Ruslan (immatriculation UR-82008), opéré par Antonov Airlines (basée en Ukraine, membre du programme logistique de l’OTAN pour le transport de fret lourd). Cet appareil est l’un des plus grands avions-cargo au monde, capable de transporter jusqu’à 150 tonnes de matériel, y compris des véhicules militaires.
- Trajet observé :
- Départ de l’aéroport de Dubaï (DXB ou DWC, aux EAU) vers l’aéroport Ben Gourion (TLV) à Tel-Aviv.
- Arrivée confirmée le 28 novembre 2025.
- Des mentions d’une escale en Géorgie (probablement Tbilissi) correspondent à des patterns de vols antérieurs pour ce type d’appareil, souvent utilisés pour des ravitaillements ou des ajustements logistiques en raison des tensions régionales limitant les routes aériennes directes.
- Contexte géopolitique : Ce vol s’inscrit dans un flux continu de soutien logistique aux forces israéliennes. Les EAU, via les accords d’Abraham (normalisation diplomatique avec Israël depuis 2020), servent souvent de hub pour transiter du matériel américain vers Israël sans passer par des routes trop exposées ou bloquées.
Pourquoi cet avion ?
L’An-124 est idéal pour du fret surdimensionné en urgence. Avec les sanctions russes limitant les alternatives (Volga-Dnepr a cloué au sol sa flotte en 2020), Antonov (ukrainien) domine ce marché, y compris pour l’OTAN.
Camions Oshkosh
- Les camions Oshkosh (fabriqués par Oshkosh Defense, une entreprise américaine) sont des véhicules militaires lourds couramment utilisés pour transporter des systèmes d’artillerie, de défense antiaérienne (comme le Patriot ou l’Iron Dome) ou du génie militaire. Ils sont équipés de modules modulaires pour divers matériels (lance-roquettes, radars, etc.).
Ce vol montre que la coopération en matière de logistique et de soutien aérien reste active, et que la livraison d’équipements stratégiques à Israël se poursuit à plein régime, une des conséquences invisibles des Accords Abraham.
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