un autre front de guerre couve en Cisjordanie (Sky News)

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Sky News sait qui est responsable de la troisième Intifada qui se prépare

Rachel O’Donoghue

Depuis le massacre brutal du 7 octobre perpétré par le Hamas dans le sud d’Israël, un autre front de guerre couve en Cisjordanie.

Les cellules du Hamas et du Jihad islamique, qui opèrent dans les villes et villages palestiniens, ont intensifié leurs attaques terroristes contre les Israéliens. Depuis le 7 octobre, plus de 4 000 attaques ont été signalées en Cisjordanie seulement, dont une tentative d’attentat suicide à la bombe ayant fait de nombreuses victimes à Tel-Aviv le mois dernier et une attaque au couteau mortelle à l’extérieur d’un centre commercial à Gan Yavne .

En réponse, l’armée israélienne a lancé de nombreuses opérations antiterroristes visant les terroristes lourdement armés dans ces zones. Elle doit également faire face à la difficulté de découvrir les bombes enfouies sous les routes, en utilisant des bulldozers pour creuser sous l’asphalte.

Les responsables militaires israéliens ont souligné que ces opérations avaient pour but de prévenir des attaques terroristes majeures, avec des raids nocturnes visant les chefs terroristes, les agents et les laboratoires de fabrication de bombes. Ils reconnaissent cependant que si les commandants et les fabricants de bombes seront remplacés un jour, le rétablissement des installations de fabrication de bombes prendra plus de temps.

Cette situation volatile en Cisjordanie a fait l’objet d’un reportage de Sky News intitulé « Israël pourrait-il faire face à une troisième Intifada en Cisjordanie ? », avec l’analyste en sécurité Michael Clarke.

Bien que Clarke ait reconnu que l’argent et les armes iraniens alimentaient le terrorisme palestinien en Cisjordanie, certaines parties de son analyse étaient malheureusement entachées de conjectures et d’insinuations non fondées.

Soupçons sur les motivations israéliennes

D’emblée, Clarke met en doute la légitimité des opérations de Tsahal. Il reconnaît que l’armée israélienne affirme que ses actions sont basées sur des renseignements concernant des attaques terroristes imminentes, mais ajoute, sur un ton conspirateur : « Disposent-ils vraiment de renseignements sur des complots qui étaient sur le point d’être déclenchés ? La plupart d’entre nous pensent que c’est moins probable. »

On ne sait pas exactement à qui se réfère ce « la plupart d’entre nous ». Il passe commodément sous silence les nombreuses attaques terroristes déjouées récemment par Tsahal, comme celle du mois de mars, lorsqu’un kamikaze en route vers Tel-Aviv a été arrêté à un barrage militaire après avoir quitté son domicile de Jénine.

Clarke suggère ensuite que les actions d’Israël pourraient « déclencher une troisième Intifada », comparant la situation à celle du début des années 2000 et prédisant un « soulèvement général » car il y a « trois millions et demi de personnes en Cisjordanie qui sont très, très en colère contre les forces de sécurité israéliennes ».

Il sous-entend que cette colère provient de la stratégie antiterroriste dite « agressive » d’Israël :

Les bulldozers que nous voyons sont un symbole de tout cela, car les Israéliens affirment à juste titre que des militants palestiniens posent des bombes sur les routes… mais la réponse des Israéliens à cela est d’occuper toute la route, en un sens, de punir le quartier en disant que si vous permettez à ces gens de poser des bombes sur votre route, vous perdrez la route, et c’est une technique antiterroriste très agressive.

Premièrement, et il n’est pas nécessaire de le répéter, l’argument selon lequel les actions défensives d’Israël « déclenchent » de nouvelles violences est absurde. Il implique qu’Israël devrait permettre que ses civils soient assassinés dans les rues parce qu’empêcher ces morts pourrait provoquer encore plus les assaillants.

Deuxièmement, la violence à laquelle Clarke fait référence pendant la deuxième Intifada n’était pas un « soulèvement » contre les forces militaires ou la présence israélienne en Cisjordanie. Il s’agissait de campagnes de terreur visant les civils à l’intérieur d’Israël. Le massacre de la discothèque Dolphinarium , l’ attentat à la bombe contre la pizza Sbarro et les innombrables fusillades et attaques au couteau n’étaient pas des actes de résistance contre les soldats ou « l’occupation ». Il s’agissait d’attaques de sang-froid contre des gens ordinaires.

Troisièmement, l’affirmation de Clarke selon laquelle l’armée israélienne utilise des bulldozers pour « punir » les Palestiniens ne tient pas compte de la réalité. Les bulldozers sont essentiels pour découvrir les bombes enfouies sous les routes, empêchant ainsi les soldats de l’armée israélienne de se faire exploser.

En fin de compte, l’analyse de Clarke, présentée par Sky News comme un avis d’expert et non contestée, suit un schéma familier, le paradigme éternel que les médias refusent d’abandonner. Même en tant qu’agresseurs, les Palestiniens sont paradoxalement présentés comme des victimes, tandis qu’Israël est présenté comme le provocateur de leur colère « justifiée ».

JForum.fr avec HonestReporting 
Crédit photo : Reuters
Rachel O'DonoghueRachel O’Donoghue
Née à Londres, en Angleterre, Rachel O’Donoghue s’est installée en Israël en avril 2021 après avoir travaillé pendant cinq ans pour divers journaux nationaux au Royaume-Uni. Elle a étudié le droit à l’Université de droit de Londres et a obtenu une maîtrise en journalisme multimédia à l’Université du Kent.

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