Les capitales israélienne et turque ont été prises de court samedi soir par les propos de Tom Barak, envoyé américain en Syrie et au Liban. Lors du Sommet sur le dialogue en matière de politique étrangère et de sécurité à Bahreïn, le diplomate américain a déclaré : « Si la dynamique se poursuit et que les équipes continuent d’avancer à Gaza, il y aura bientôt un accord commercial entre la Turquie et Israël. »
La réaction turque n’a pas tardé. Un haut responsable a formellement démenti ces informations auprès d’i24NEWS, affirmant sans ambiguïté qu’« un accord avec Israël n’est pas à l’ordre du jour ».
Du côté israélien, la perplexité domine également. Des responsables se sont déclarés surpris par ces déclarations inhabituelles, d’autant plus que Jérusalem s’oppose fermement à l’entrée de forces turques à Gaza. « On ignore totalement sur quoi cela se fonde », ont-ils confié.»
Si un tel accord commercial voyait effectivement le jour, il constituerait un revirement spectaculaire dans les relations bilatérales, marquées par une détérioration constante ces deux dernières années.
Les relations turco-israéliennes ont atteint un point critique en août dernier, lorsque le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a annoncé la rupture définitive des liens économiques et commerciaux avec Israël.
Cette décision s’inscrivait dans une escalade progressive depuis le déclenchement de la guerre à Gaza. En avril 2024, Ankara avait déjà imposé des restrictions sur les exportations vers Israël concernant 54 catégories de produits, principalement dans les secteurs de la construction et des infrastructures.
Un mois plus tard environ, le président Erdogan ordonnait la cessation complète de toutes les relations commerciales entre les deux pays, marquant une rupture quasi totale des échanges économiques.
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