Uber autorisé à entrer en Israël

Uber autorisé à entrer en Israël

Le ministère israélien des Transports a confirmé que la ministre des Transports Miri Regev favorisait l’entrée d’Uber sur le marché israélien des taxis.

par Roni Shkedy

Le ministère israélien des Transports a confirmé mardi que la ministre des Transports Miri Regev favorisait l’entrée d’Uber sur le marché israélien des taxis.

Il s’agit d’une mesure importante qui devrait avoir un impact majeur sur l’industrie du taxi du pays, qui pourrait bientôt subir des changements supplémentaires en raison des ajustements tarifaires proposés récemment soumis par le Comité de tarification des courses spéciales du ministère.

La proposition du ministère de réviser les tarifs des taxis a déjà rencontré l’opposition de plusieurs groupes, dont le Forum des indépendants et des travailleurs freelance de la Histadrout, qui représente le Syndicat des chauffeurs de taxi au sein du syndicat national israélien. L’arrivée d’une plateforme de covoiturage comme Uber devrait perturber encore davantage le secteur.

Taxis devant l’aéroport Ben Gourion. Photo : Yehoshua Yosef

Dans une lettre officielle soumise lundi, le Forum a fait valoir que les hypothèses utilisées par le comité pour déterminer la nouvelle structure tarifaire ne reflétaient pas fidèlement les coûts réels d’exploitation des taxis. Mais avec l’arrivée imminente d’une entreprise américaine proposant des services de VTC en ligne via un modèle de service partagé, certains s’interrogent sur la pertinence d’une nouvelle discussion sur la question tarifaire.

Il convient de noter qu’Uber a fait l’objet de vives critiques aux États-Unis et en Europe, accusée de porter atteinte aux moyens de subsistance des chauffeurs de taxi locaux. Des manifestations contre l’entreprise ont eu lieu dès 2016 et, en 2023, Uber a cessé ses activités en Israël, invoquant des obstacles réglementaires et la taille relativement réduite du marché israélien.

Source: ILH

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