Trump sur l’Iran : « Serons-nous attaqués ? Toute notre puissance retombera sur eux à un niveau jamais vu auparavant. Un accord est possible. »
Le président américain a réagi aux menaces proférées à Téhéran d’attaquer des bases américaines en cas d’aide à l’interception de missiles lancés contre Israël, et a de nouveau pris ses distances avec les attaques de Tsahal. Il a toutefois affirmé qu’un accord pourrait être trouvé « facilement ». Une base américaine en Irak a été attaquée par des drones.
Hier, l’Iran a menacé d’attaquer des bases américaines si les forces militaires américaines aidaient Israël à intercepter des missiles. Ce matin (dimanche), le président Donald Trump a répondu : « Les États-Unis n’ont rien à voir avec les attaques de la nuit dernière », a-t-il écrit sur son compte Truth. « Si nous sommes attaqués par l’Iran, quelle que soit la manière, la puissance de l’armée américaine s’abattra sur eux à un niveau jamais vu auparavant. »
Trump a toutefois souligné que, de son point de vue, il était possible de parvenir « facilement » à un accord entre Israël et l’Iran et de « mettre fin à ce conflit sanglant », selon ses propres termes. Le président américain n’a pas expliqué comment il comptait parvenir à un accord entre les parties.
Hier soir, l’AP a rapporté que trois drones avaient été lancés contre la base d’Aïn al-Assad en Irak, où sont stationnées les forces militaires américaines. Selon des sources américaines, les drones ont été abattus. Les milices irakiennes, qui menaient des négociations avancées avec le gouvernement de Bagdad sur le désarmement, n’ont pas reconnu la responsabilité de ces tirs.
Il y a environ deux mois, il a été signalé que quatre puissantes milices pro-iraniennes en Irak , dont le Kataeb Hezbollah, étaient prêtes pour la première fois à désarmer afin d’éviter une confrontation avec les États-Unis. Les quatre milices qui ont discuté de la possibilité d’un désarmement font partie d’une association plus large d’une dizaine de milices pro-iraniennes, collectivement connues sous le nom de « Résistance islamique en Irak ». Deux sources de sécurité qui surveillent leurs activités ont déclaré que ces dix milices comptent ensemble environ 50 000 combattants et un arsenal comprenant, entre autres, des missiles longue portée et des systèmes antiaériens.
Il convient de rappeler que ces milices ont rejoint la campagne contre Israël aux côtés du Hezbollah au Liban et des Houthis au Yémen après l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre. Tout au long de la guerre, elles ont lancé des dizaines de missiles et de drones sur Israël et les forces américaines dans la région ; l’une de leurs attaques meurtrières a tué trois soldats américains sur une base à la frontière jordano-syrienne. Ces derniers mois, elles se sont abstenues de lancer des missiles, même sur Israël, malgré la reprise des combats à Gaza.
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