Trump pourrait réduire le financement de l’ONU
Une opportunité pour redéfinir les relations avec l’ONU : les propos de Gilad Erdan
Lors du sommet organisé par le Jerusalem Post à Miami, l’ancien ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, Gilad Erdan, a abordé la possibilité d’un retrait partiel du financement de l’ONU, évoquant les préjugés de l’organisation envers Israël. Ses déclarations interviennent dans un contexte de tensions diplomatiques et soulèvent des questions sur l’avenir des relations entre Israël et l’organisme international.
Gilad Erdan, qui a représenté Israël à l’ONU de 2020 à mai dernier, n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il considère comme un renversement des principes fondateurs de l’organisation. « L’ONU, initialement créée pour défendre les droits de l’homme, semble aujourd’hui s’écarter de cet objectif en affaiblissant les valeurs qu’elle est censée protéger », a-t-il affirmé. Il a également critiqué l’inaction de l’organisation depuis les événements du 7 octobre, notamment son absence de condamnation explicite du Hamas et son manque d’engagement pour accélérer la libération des otages israéliens.
Selon Erdan, le budget annuel de l’ONU, qui s’élève à 75 milliards de dollars, est principalement financé par quelques grandes nations, dont les contributions atteignent environ 20 milliards de dollars. « Continuer à financer une organisation qui renforce indirectement des régimes voyous et des groupes terroristes est incohérent avec les valeurs fondamentales que nous partageons », a-t-il ajouté.
Depuis son départ de l’ONU, Erdan a pris la direction du Magen David Adom, le principal service d’urgence médicale d’Israël. Il voit dans cette organisation un pilier essentiel de la résilience nationale face aux menaces. « Renforcer notre capacité de réponse d’urgence est une manière stratégique de contrer les ennemis d’Israël », a-t-il déclaré.
Le Magen David Adom, reconnu comme l’un des services médicaux d’urgence les plus avancés au monde, joue un rôle central dans la protection de la population israélienne. Erdan a insisté sur la nécessité de poursuivre son développement technologique pour garantir l’avenir du pays. « Soutenir cette organisation, c’est investir dans la sécurité et la résilience d’Israël », a-t-il conclu.
Erdan a également évoqué la possibilité qu’une nouvelle administration Trump aux États-Unis puisse offrir une opportunité de réduire le financement américain de l’ONU. Cette démarche serait justifiée, selon lui, par les positions biaisées de l’organisation à l’égard d’Israël. « Il est temps de reconsidérer la manière dont les ressources internationales sont utilisées pour garantir qu’elles servent vraiment à promouvoir la paix et les droits humains, et non à soutenir des agendas hostiles », a-t-il affirmé.
Les déclarations de Gilad Erdan traduisent une vision critique des institutions internationales, mais elles soulèvent également des questions plus larges sur l’équilibre entre engagement multilatéral et protection des intérêts nationaux. Dans un monde en mutation, Israël semble déterminé à repenser ses relations avec les organismes internationaux pour s’assurer que ses valeurs et sa sécurité soient pleinement respectées.
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