Israël craint l’effet du « facteur chaos » de Trump : le doute autour de l’exclusion de Pompeo et Haley
En Israël, l’attention est portée avec une certaine inquiétude sur les premières actions du président élu, Donald Trump, alors que des alliés historiques de l’État hébreu semblent pour l’instant laissés de côté, et que les proches de Trump ne montrent pas de signe de soutien clair. Trump a débuté la formation de son administration, y compris l’équipe de sécurité nationale et de politique étrangère des États-Unis. En Israël, on espérait voir des personnalités pro-israéliennes au sein de cette équipe, pour poursuivre la politique du précédent gouvernement Trump.
Des spéculations suggéraient que Mike Pompeo, ancien secrétaire d’État, serait nommé au poste de secrétaire à la Défense. Toutefois, Trump a annoncé que Pompeo ne ferait pas partie de son équipe, surprenant même les proches de Pompeo, qui pensaient qu’il obtiendrait une place dans la nouvelle administration. La presse israélienne indique que la résistance à cette nomination pourrait venir de Tucker Carlson, ancien animateur de Fox News et désormais l’un des conseillers les plus proches de Trump, qui aurait renforcé ses liens avec lui après l’avoir soutenu lors des événements du 6 janvier 2021 (attaque du Capitole).
Carlson est connu pour ses positions qui ne sont pas particulièrement pro-israéliennes, soulignant souvent la nécessité de diminuer les investissements américains en Israël, arguant que « les dividendes de l’alliance avec Israël ne sont plus les mêmes qu’autrefois ». Cette position, soutenue par l’un des conseillers les plus proches de Trump, pourrait indiquer une nouvelle tendance pour le prochain mandat du président élu.
Le futur gouvernement ne devrait pas adopter une attitude publiquement hostile à l’égard d’Israël, mais un soutien inconditionnel reste incertain, ce qui contraste avec les espoirs nourris par de nombreux partisans d’un retour du candidat républicain. Trump aurait même déclaré que, concernant les conflits dans lesquels Israël est engagé, « tout doit être réglé avant mon entrée en fonction ». Cette déclaration, ainsi que la mise à l’écart de personnalités pro-israéliennes, suscite en Israël un certain malaise quant aux intentions de la future administration américaine, et alimente l’inquiétude que le soutien sans faille attendu d’un mandat Trump puisse se voir atténué dans les mois à venir.
A tout cela s’ajoute deux autres mauvaises nouvelles :
Jared Kushner, gendre de Donald Trump qui ne ferait pas parti de l’équipe voir notre article : Jared Kushner, gendre de Donald Trump
Mais aussi l’arrivée d’un milliardaire Libannais dans l’équipe voir notre article : Qui est Massad Boulos, ce libanais conseiller de TRUMP
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