Coup fatal pour le partenaire proche de l’Iran : « Quiconque lui achète du pétrole ou du gaz devra payer 25 % de droits de douane »
Le président américain a écrit sur ses réseaux sociaux que « tout pays qui achète du pétrole et/ou du gaz au Venezuela sera tenu de payer un tarif de 25 % aux États-Unis sur tout échange commercial qu’il effectue avec notre pays ».
Liam Adiv
Trump intensifie la guerre commerciale: le président américain a déclaré aujourd’hui (lundi) qu’il travaillerait à imposer des droits de douane de 25 % à tout pays qui achète du pétrole et du gaz au Venezuela, citant la question de l’immigration et des membres de gangs criminels aux États-Unis.
« Tout pays achetant du pétrole et/ou du gaz au Venezuela sera tenu de payer aux États-Unis un droit de douane de 25 % sur tout échange commercial avec notre pays. Tous les documents seront signés et enregistrés, et le droit de douane entrera en vigueur le 2 avril 2025, jour de la liberté aux États-Unis », a écrit Trump sur les réseaux sociaux. Ce « Jour de la Liberté » est une mesure que Trump a planifiée ces dernières semaines, et en prévision de cela, la Maison Blanche se prépare déjà à imposer de nouveaux tarifs douaniers sur la plupart des produits importés aux États-Unis à partir du 2 avril. Cela s’ajoute aux tarifs douaniers qui ont déjà été imposés au Mexique, au Canada et à la Chine – et qui ont conduit à des annonces de contre-tarifs. Au cours des deux premiers mois de son mandat, Trump a réussi à imposer des droits de douane sur des importations d’une valeur estimée à 800 milliards de dollars.
Le Washington Post a rapporté la semaine dernière que malgré les premiers signes d’une guerre commerciale, les principaux conseillers de l’administration Trump se sont publiquement engagés à créer un nouveau régime tarifaire qui imposerait de nouvelles taxes sur les échanges avec la plupart des pays ayant des partenariats commerciaux avec les États-Unis.
Un haut responsable de l’administration a confirmé au journal que les responsables de Trump préparaient des tarifs douaniers sur des importations valant « des milliers de milliards de dollars »
Outre Cuba, le Venezuela aurait des contacts avec plusieurs pays appartenant à l’axe pro-iranien, dont la Chine, la Russie et l’Iran, ce dernier fabriquant même des drones sur son territoire. Il faut rappeler que le Venezuela a rompu ses relations avec Israël en 2009, à la suite de l’opération Plomb durci.
La crise migratoire vénézuélienne est considérée comme la plus grande crise humanitaire de l’histoire occidentale moderne, avec près de huit millions de réfugiés fuyant le Venezuela au cours de la dernière décennie. Marco Rubio, secrétaire d’État de l’administration Trump, a défini il y a quelques mois le Venezuela comme « une organisation de trafic de drogue devenue un État ».
JForum.fr avec maaric.co.il
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