Trump a fait une déclaration depuis le Bureau ovale après la cérémonie officielle organisée pour le prince héritier saoudien Ben Salman. “Nous sommes proches de quelque chose qui rendra tout le monde très heureux, y compris les Israéliens et les Palestiniens”, a-t-il affirmé.
Dans sa déclaration faite au Bureau ovale après la réception officielle à la Maison-Blanche, le président des États-Unis, Donald Trump, a complimenté le prince héritier saoudien Ben Salmane et précisé que les deux étaient en contact amical depuis longtemps. “Je suis très fier du travail qu’il a accompli, c’est incroyable ce qu’il fait en matière de droits de l’homme”, a déclaré Trump.
Le président a également évoqué les actions entreprises lors de l’opération menée avec “Kelavi” (כלביא) et a ajouté : “Nous avons fait un excellent travail en Iran. L’Iran ne doit jamais avoir d’arme nucléaire ; nous avons amélioré votre situation.”
“Nous sommes proches de quelque chose qui rendra tout le monde très heureux — y compris les Israéliens, y compris les Palestiniens”, a laissé entendre le président.
Ben Salman, pour sa part, a évoqué la possibilité que l’Arabie saoudite rejoigne les accords d’Abraham, en déclarant que “l’Arabie saoudite souhaite faire partie des accords d’Abraham, mais nous voulons aussi une solution à deux États”.
Le président a également parlé de la vente prévue d’avions de chasse avancés F-35 à l’Arabie saoudite, qu’il avait validée la veille : “L’Arabie saoudite est un allié formidable, tout comme Israël. Nous examinons actuellement l’accord, mais je pense que l’Arabie saoudite mérite ce qu’il y a de mieux”, a-t-il précisé.
Concernant les informations selon lesquelles Israël aurait conditionné cette vente à l’adhésion saoudienne aux accords d’Abraham, Trump a répondu : “Israël sera heureuse de la vente de ces avions.”
Lors d’une conversation avec les journalistes dans le Bureau ovale, Ben Salman a salué Trump pour sa contribution “à la paix mondiale”, et a annoncé que les investissements saoudiens aux États-Unis dans les prochaines années — qui devaient initialement s’élever à 600 milliards de dollars — grimperaient à la somme astronomique d’un trillion de dollars.
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