Donald Trump réalise une percée électorale historique pour le Parti républicain aux États-Unis
Alors que le dépouillement des voix se poursuit, Donald Trump s’apprête à marquer l’histoire du Parti républicain avec l’une des victoires électorales les plus retentissantes depuis près de quatre décennies. Avec déjà 301 votes au sein du collège électoral, Trump devance largement Kamala Harris, qui n’en compte pour l’instant que 226. Et si l’Arizona confirme sa tendance favorable à 52,7 % pour Trump, son total pourrait grimper à 312 grands électeurs, consolidant ainsi une performance inégalée pour le GOP depuis les années 1980.
Cette victoire s’inscrit dans la lignée des records républicains établis par Ronald Reagan en 1984, lorsqu’il a raflé 49 États et engrangé 525 voix électorales, ne laissant que le Minnesota et le District de Columbia à son adversaire Walter Mondale, qui n’a pu réunir que 13 grands électeurs. En 1988, George H. W. Bush a également signé une victoire marquante contre Michael Dukakis avec 426 voix contre 111, mais, depuis, les résultats du GOP n’ont jamais atteint de telles proportions, même lors des deux mandats de George W. Bush.
Contrairement à sa victoire en 2016, où Trump avait remporté la présidence grâce aux particularités du système électoral malgré un déficit en voix populaires, il bénéficie cette fois d’une majorité de votes directs, selon l’Associated Press. Environ 74,3 millions d’Américains ont choisi Trump, soit près de quatre millions de plus que Kamala Harris. Par rapport à sa première élection, il a élargi sa base de soutien de manière spectaculaire, recueillant cette fois 11 millions de voix de plus, avec un total de près de 63 millions d’électeurs.
L’analyse des votes révèle que cette croissance est portée par des avancées notables auprès de divers groupes de l’électorat : les voix latines ont augmenté de 13 %, les jeunes de 6 %, et les électeurs sans diplôme universitaire de 4 %. Les femmes et les hommes noirs ont également montré un soutien en hausse respectivement de 2 % et 1 %.
En revanche, Kamala Harris n’a pas réussi à maintenir la dynamique des électeurs démocrates. Bien que Joe Biden ait mobilisé 81 millions de voix en 2020, Harris n’atteint qu’un maximum de 72 millions même en tenant compte de la Californie, un bastion démocrate. Cette chute représente un recul d’environ 10 millions d’électeurs pour les démocrates, un chiffre qui semble témoigner d’un désenchantement pour leur camp.
Ainsi, le triomphe de Donald Trump symbolise un tournant pour le Parti républicain, porté par une base élargie et diversifiée.
Jforum.fr
Articles similaires
La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
La source de cet article se trouve sur ce site