Dès la parution des articles de CNN, puis du New York Times, sur l’inefficacité des bombardements américains contre les bases nucléaires en Iran, tous les médias internationaux ont repris, avec un certain ravissement, l’annonce d’un échec retentissant des États-Unis.
Des accusations de toutes sortes ont alors émergé :
Exclusif : Une première évaluation des services de renseignements américains suggère que les frappes contre l’Iran n’ont pas détruit de sites nucléaires, selon des sources. — CNN, 25-06-2025
Trump a-t-il violé la Constitution en bombardant l’Iran ? — CNN, 23-06-2025
Voici comment l’Iran pourrait réagir aux frappes américaines sur ses sites nucléaires. — CNN, 23-06-2025
Moyen-Orient. Bombardements en Iran : Trump contredit par un rapport du Pentagone — Courrier International, 25-06-2025
Sur quoi reposaient donc les affirmations, tant recherchées voire scrutées, de ces médias anti-Trump, assoiffés de vengeance plus que d’informations honnêtes ? Sur une citation partielle d’un présumé rapport ayant opportunément fuité. Ce rapport reprenait d’ailleurs mot pour mot la propagande du régime barbare des ayatollahs iraniens.
Dans toutes les rédactions, cette désinformation fut reprise et commentée pour ridiculiser l’administration Trump.
Qu’avons-nous appris par la suite ?
TSAHAL : Israël a envoyé des agents à Fordo qui ont constaté un “anéantissement total”.
CIA : Déclaration du directeur John Ratcliffe à propos des renseignements sur le programme nucléaire iranien :
La CIA peut confirmer qu’un ensemble de renseignements crédibles indique que le programme nucléaire iranien a été gravement endommagé par les récentes frappes ciblées. Ces renseignements, provenant d’une source/méthode historiquement fiable et précise, indiquent que plusieurs installations nucléaires iraniennes clés ont été détruites et devraient être reconstruites au fil des ans. La CIA continue de recueillir des informations supplémentaires provenant de sources fiables afin de tenir pleinement informés les décideurs et les organismes de surveillance concernés.
AIEA : Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, estime que l’“opération militaire” américaine a provoqué des dégâts “très importants” sur les sites nucléaires en Iran. — 25-06-2025
Des médias américains ont donc joué le jeu des mollahs iraniens, au détriment de l’honneur de leur pays, dans le seul but de discréditer un adversaire politique — en violation flagrante de toutes les règles de déontologie journalistique. Ce n’est ni un scoop ni une nouveauté. L’idéologie de gauche n’a aucune morale, alors même qu’elle prétend donner des leçons à tout le monde. D’ailleurs, les mots ont perdu leur sens : pour servir leur cause, ces médias n’hésitent pas à tordre la réalité, non pas tant pour défendre une idéologie que pour assouvir leur haine de l’autre.
Rappelez-vous : tous les « spécialistes de rien » des plateaux télévisés nous avaient prédit un embrasement régional ; certains titraient même déjà sur une éventuelle troisième guerre mondiale. Les mêmes ignorants avaient tenu le même discours lorsque Trump avait reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël — ce qu’elle est effectivement.
Ces médias indignes — comme CNN, le New York Times, l’AFP et tant d’autres — ne sont que des officines de propagande. L’exemple d’aujourd’hui révèle au grand jour leur rôle dans la manipulation de l’opinion publique mondiale. Au-delà de cette péripétie, c’est le danger de leur désinformation qui est préoccupant. Pire que les tentatives de déstabilisation russes, ce travail insidieux, venu de l’intérieur, met gravement en péril les fondements mêmes de la démocratie.
La démocratie n’est pas seulement un processus électoral libre ; elle repose sur un rapport sain à la réalité, afin d’en comprendre le sens. Si les médias transfigurent cette réalité pour des raisons idéologiques, ils instaurent de facto une dictature de la pensée médiatique, trompant ainsi leurs concitoyens. Cette trahison, à la fois morale et civique — celle de la confiance naturelle qu’un citoyen devrait pouvoir accorder à ses réseaux d’information — rend la population vulnérable.
Ce qui distingue la démocratie de la dictature, c’est la liberté de penser — et le refus du mensonge d’État au profit d’une politique d’État. Si les médias sont guidés par une vision politique et falsifient la réalité pour leurs besoins idéologiques, ils agissent clairement dans le cadre d’une dictature de la pensée.
Ces médias doivent donc être dénoncés avec force, au même titre que les dictatures elles-mêmes.
JForum.Fr – MCS
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