Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap’ pour vous aider à y voir plus clair.
Entre 60 à 70 litres d’eau au mètre carré en Ardèche, « du jamais vu de mémoire d’homme », selon la ministre de l’Ecologie Agnès Pannier-Runacher. L’épisode de pluie exceptionnel qui s’est abattu sur l’Hexagone jeudi a fait un mort à Paris et cinq blessés. Les inondations ont entraîné l’évacuation de plus d’un millier de personnes dans centre-est et le sud-est.
Ce vendredi, toutes les vigilances rouges ont été levées par Météo-France mais il continue de pleuvoir à verse dans dix-huit départements toujours placés en vigilance orange, en particulier dans le Sud-Ouest. Sur ces derniers, « on attend des cumuls de l’ordre de 50 à 70 mm, localement de 70 à 100 mm des Causses du Quercy à la plaine tarnaise en passant par le nord-ouest aveyronnais ». La prudence reste donc de mise : ne circulez pas aux abords d’un cours d’eau et ne vous engagez jamais sur une route inondée.
Le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a été tué lors d’une opération israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Membre de la direction du mouvement islamiste palestinien à Gaza depuis 2017 et principal architecte de l’attaque terroriste du 7 octobre contre Israël, Yahya Sinouar a été éliminé après une traque d’un an menée par l’armée et les services de renseignement israéliens. Son identité a été confirmée après des tests ADN.
Bien que cette élimination soit perçue comme un coup dur pour le Hamas, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré que cela ne marque pas la fin de la guerre. La priorité du gouvernement israélien reste la libération des otages retenus à Gaza. Le président américain Joe Biden a salué cette opération, la qualifiant de « bonne journée » pour Israël et appelant à envisager un avenir sans le Hamas au pouvoir. Emmanuel Macron a également exprimé l’espoir que cette avancée permette de mettre fin aux combats.
Emmanuel Macron a vivement réagi aux critiques concernant les propos qui lui ont été attribués sur la création de l’État d’Israël. Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le président français a dénoncé un « manque de professionnalisme » et un « délitement du débat public ». Dans les déclarations en question, rapportées après le dernier Conseil des ministres, il aurait rappelé, pour défendre l’idée d’un cessez-le-feu au Liban et à Gaza, que la création d’Israël était issue d’une décision de l’ONU, ce qui a suscité une vive réaction de Benyamin Netanyahou.
Face à ces accusations, Emmanuel Macron a réfuté les propos qui lui ont été attribués et s’en est pris aux ministres, journalistes et commentateurs pour leur manque de précision. Il a affirmé qu’il n’avait pas besoin de « ventriloques » pour parler du Proche-Orient et a rappelé que la France n’a « jamais fait défaut » à Israël.
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