
Fin octobre, un vol JetBlue reliant Cancún (Mexique) à Newark (États-Unis) a brusquement chuté de plusieurs milliers de mètres au-dessus du golfe du Mexique, blessant une quinzaine de passagers. Des experts estiment que l’incident pourrait avoir été provoqué par des rayons cosmiques venus d’une étoile lointaine plutôt que par l’activité solaire.
Un avion de ligne aurait chuté de plusieurs milliers de mètres à cause de particules venues de l’espace. C’est la piste, inattendue, qu’ont étudiée les spécialistes après l’incident survenu fin octobre à bord d’un vol JetBlue entre Cancún (Mexique) et Newark (États-Unis).
Quinze passagers ont été hospitalisés après l’incident, survenu lors d’une phase de turbulences qui n’avait, dans un premier temps, aucune explication claire, rapporte le New York Post.
Airbus avait d’abord attribué l’événement à un épisode de «rayonnement solaire intense» susceptible d’avoir perturbé l’un des ordinateurs de bord, un système installé il y a une vingtaine d’années. Mais plusieurs spécialistes ont remis cette hypothèse en question.
Frappé par des rayons cosmiques
Clive Dyer, expert des radiations spatiales à l’université de Surrey, a expliqué que l’activité solaire n’avait pas été suffisamment élevée ce jour-là pour provoquer un tel dysfonctionnement. Il a jugé plus plausible que l’appareil ait été frappé par des rayons cosmiques : des particules de très haute énergie issues de l’explosion d’une étoile lointaine, arrivées jusqu’à l’avion après un voyage de millions d’années.
Selon lui, ces particules ont pu perturber un composant électronique ou provoquer une défaillance ponctuelle dans un système de navigation. De petits effets, mais qui ont parfois suffi à désorienter un capteur ou un ordinateur de vol.
L’enquête a poursuivi son cours, mais cet épisode a rappelé que ces phénomènes, bien que rares, font partie des risques liés à ces appareils évoluant à haute altitude.

