Torture institutionnalisée dans les prisons israéliennes… pour les Palestiniens hommes, femmes et enfants

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Palestine Prisoners Media a recueilli un témoignage du détenu Imad Nabhan qui a décrit différentes méthodes de torture qu’il a subies et qui ont visiblement été imposées à d’autres Palestiniens enlevés à Gaza.

La torture du « cercueil »

Il a ainsi décrit 10 à 12 nuits passées dans « le cercueil », une cage en fer étroite où il était relié à un petit tube et recevait une ration liquide ne dépassant pas un quart de tasse par jour.

La torture de la « salle disco »

Tous les matins, certains détenus palestiniens sont emmenés dans la « salle disco », où la musique est mise à fond, d’une manière assourdissante, à briser les tympans.

La chaise électrique

Pendant les interrogatoires, les détenus palestiniens sont fréquemment assis sur une chaise électrique et reçoivent des chocs électriques quand les soldats ne sont pas contents de leurs réponses.

Imad Nahlan a été kidnappé à Gaza en décembre 2023 et enfermé 35 jour dans le canp de Sde Teiman, avant d’être transféré dans différentes prisons israéliennes, et de se retrouver parfois dans des cellules avec des Israéliens déguisés en détenus sachant parler arabes pour tenter de leur extraire des informations.

Les sévices subis par la journaliste palestinienne Farah Abu Ayyash

Des femmes palestiniennes aussi ont été enlevées à Gaza et ont subi des tortures. « C’est comme un film d’horreur. » , dit la journaliste Farah Abu Ayyash qui a subi des sévices brutaux dans plusieurs prisons israéliennes : coups, enchaînement, cellules glaciales et humiliations.

A la prison de Karmi Tzur, elle était attachée à une chause sous un tyau l’éclaboussant d’eau sale. Des soldates avaient serré au maximum les menottes en plastique qui faisaient gonfler ses veines. Et des chiens mordaient son pantalon.

A la prison d’Atzion, et a été incarcéré, dans la salle glacée où étaient conservées des provisions. Son téléphone lui a été confisqué et ses gardiens ont tout fait pour la punir en tant que journaliste.

Au centre d’interrogatoire de la Moskobiya , ils lui ont attaché mains et jambes sur ses épaules. Des soldats luiont tapé la tête contre le mur pour qu’elle embrasse le drapeau israélien, ce qu’elle a refusé de faire.

Dans la prison de Ramla elle s’est mise à hurler une fois jetée dans u;e petite cellule toute noire, avec plein de cafards, de vers et autres insectes.

Après 55 jours d’interrogatoire, elle a été renvoyée à la Moskoniya où elle s’est évanouie plusieurs fois dans une pièce glaciale.
Enfin, le transfert à la prison de Damon a été « terrifiant », a déclaré Farah Abu Ayyash dans son témoignage.

Les enfants palestiniens ne sont pas épargnés par la torture

 Deux enfants gazaouis, Mahmoud Al-Majayida et Fares Abu Jabal, ont subi de graves tortures physiques et psychologiques à Sde Teiman, qui leur ont laissé des traumatismes durables.

On ne montrera pas leur visages. Mais leurs témoignages sont à la disposition de tous les journalistes qui voudraient aborder cette question.

Mahmoud Al-Majayida a été sévèrement battu et électrocuté, il a eu droit à la « salle disco », est resté étroitement ligoté pendant 2 mois, et a été attaqué par des chiens. Son épaule en a été disloquée.

Fares Abu Jabal a subi de terribles tortures psychologiques. Il a dû regarder les images de sa mèreet de ses frères et soeurs tués

IL a été ligoté et battu pendant une semaine. Une fois libéré, ses cauchemars le poursuivent en permanence. et il ne peut plus contrôler sa vessie.

Médias : silence, Israel torture systématiquement les otages palestiniens !

La peine de mort en prime ?

  Pendant ce temps, rapporte la chaîne israélienne Channel 14 ,une délégation conduite par le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, se rendra dans plusieurs pays, dont les États-Unis, afin d’examiner leurs pratiques en matière de peine capitale et d’étudier les méthodes d’exécution des prisonniers palestiniens. 

Les parlementaires examinent actuellement un projet de loi imposant des exécutions rapides, principalement par injection létale, sans possibilité d’appel.

CAPJPO-Europalestine

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