Le chiffre: 400 000 Israéliens venant principalement de l’ex-Union soviétique et leurs descendants, dont la judéité reste officiellement non reconnue ou mise en doute, résultat des systèmes juridiques parallèles civil et rabbinique du pays.
La loi du retour accorde une citoyenneté quasi automatique aux immigrants ayant au moins un grand-parent juif, mais le Grand Rabbinat ne les reconnaît comme juifs que s’ils répondent aux normes de la halakha, ou loi juive. Cela signifie qu’ils doivent avoir une mère juive. Depuis les années 1990, ils sont tenus de fournir des preuves pour étayer leur ascendance matrilinéaire, ou être convertis au judaïsme par les autorités orthodoxes approuvées par le Grand Rabbinat.
Pour de nombreux immigrés en Israël, arrivés dans les années 1990 après la chute de l’Union soviétique – certains provenant de communautés décimées par la Shoah – cette authentification peut alors se révéler impossible à fournir. Mais sans l’approbation du rabbinat, ils ne peuvent légalement se marier, divorcer ou être enterrés dans un cimetière juif en Israël.
Enregistrés comme juifs sur les documents officiels, la plupart d’entre eux ne sont pas confrontés à ce problème tant qu’ils n’ont pas, comme Dinara Isteleou, présenté une demande pour un permis de mariage.
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