Tirs à la gare d’Austerlitz ; un tagueur de croix gammées abattu

Tirs à la gare d’Austerlitz ; un tagueur de croix gammées abattu

Tirs à la gare d’Austerlitz : un agent de la SNCF ouvre le feu sur un homme menaçant
Un incident grave s’est produit ce lundi en début d’après-midi à la gare d’Austerlitz, à Paris. Un agent de la Sûreté ferroviaire de la SNCF a tiré sur un individu en pleine action de vandalisme, après que ce dernier a brandi une arme, qui s’est avérée factice. Deux personnes ont été blessées lors de l’intervention.

Une intervention qui vire à la confrontation
Les faits se déroulent alors que les agents de la Sûreté ferroviaire tentent d’interpeller un homme surpris en train de dessiner des croix gammées sur les murs de la gare. Au moment de l’intervention, l’individu a sorti ce qui ressemblait à une arme à feu et l’a pointée en direction des agents. Face à la menace immédiate, l’un d’eux a fait usage de son arme de service, le blessant grièvement à l’abdomen.

Un témoin raconte la scène : « J’étais dans un kiosque à journaux quand j’ai entendu deux détonations. En sortant, j’ai vu quelqu’un à terre, une mare de sang autour de lui. » Une deuxième personne, qui ne semblait pas impliquée dans l’incident, a également été blessée au pied, mais son état n’inspire pas d’inquiétude.

Un dispositif de sécurité déployé
Rapidement, un large périmètre de sécurité a été établi autour de la gare. Policiers, militaires de l’opération Vigipirate et secours se sont déployés sur les lieux. Les voyageurs ont été évacués et redirigés vers d’autres accès.

Les perturbations se sont fait ressentir sur le trafic ferroviaire. Pendant plusieurs heures, la gare n’a pas été desservie, impactant notamment les lignes du RER C et les trains grandes lignes, avec des retards pouvant atteindre 30 minutes.

Légitime défense ou usage excessif de la force ?
L’agent de la Sûreté ferroviaire ayant ouvert le feu a suivi le protocole enseigné lors des formations, souligne une source proche du dossier : « Lorsqu’une arme est brandie, même factice, il est impossible de faire la différence en une fraction de seconde. L’agent a estimé que sa vie était en danger et a agi en conséquence. »

La justice devra cependant établir avec précision le déroulement des faits. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Paris : l’une concernant les violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, l’autre sur l’usage de la force par un agent de sécurité.

Un climat de tension sécuritaire
Cet événement survient dans un contexte où la vigilance est accrue dans les lieux publics. Entre menaces terroristes et montée des actes antisémites, les forces de sécurité sont en alerte maximale. La rapidité de l’intervention et la décision de faire usage d’une arme seront examinées de près par les autorités, alors que la question de la sécurité dans les gares et des méthodes d’intervention des agents continue de faire débat.

Jforum.fr

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