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Benyamin Netanyahou : Une figure de l’Histoire et non du temps politique

Par Serge Siksik pour Mabatim

בהכרת הטוב בשם הדורות, « Avec Gratitude au nom des générations »

Ce texte n’est pas un commentaire de l’actualité, ni un jugement de circonstance. Il n’appartient pas au calendrier électoral, mais au registre de la mémoire. Il ne s’adresse ni à l’adhésion immédiate ni à la polémique du jour, mais à la conscience juive qui traverse les générations. Je souhaite remercier un homme qui marque notre siècle !

Ce témoignage est un acte de Hakarat HaTov, de gratitude, inscrite non dans l’émotion, mais dans la vérité des faits : Israël, au terme de son passage, n’est plus le même pays. Plus fort, plus souverain, plus conscient de sa vocation parmi les nations.

Qu’on l’admire ou qu’on le combatte, nul ne peut nier que Benyamin Netanyahou a transformé Israël de manière irréversible.

Pendant dix-neuf années cumulées de gouvernance, il n’a pas simplement dirigé, il a façonné un rapport de force, imposé une vision, hissé Israël à un niveau de puissance et d’influence jamais atteint.

Ceux qui le contestent vivent dans un Israël radicalement différent de celui qu’il avait trouvé : plus riche, plus respecté, plus armé, plus connecté, plus redouté. La réalité est implacable : l’État juif n’a jamais été aussi fort qu’au terme de ses mandats, et l’Histoire retiendra que ce basculement porte son empreinte.

– Là où d’autres ont multiplié les discours, lui a produit des faits.

– Là où ces mêmes quémandaient des reconnaissances symboliques, il a obtenu des victoires stratégiques : Jérusalem reconnue capitale d’Israël par la première puissance mondiale, souveraineté affirmée sur le Golan, alliances inédites avec le monde arabe sans céder un pouce de territoire, intégration d’Israël dans le cercle restreint des puissances énergétiques grâce à l’exploitation des gisements Tamar et Léviathan.

Alors que ses détracteurs médiatiques et politiques annonçaient la catastrophe, le pays consolidait sa place dans l’OCDE, signait les Accords d’Abraham, voyait son PIB par habitant dépasser celui du Japon et faisait de son énergie un instrument d’influence régionale, ouvrant un nouvel âge de coopération avec ses voisins tout en se préparant à alimenter l’Europe.

Netanyahou n’a pas gouverné Israël, il l’a propulsé dans l’Histoire moderne.

Ceux qui tentent de réduire son action à des polémiques personnelles savent pertinemment que son héritage dépasse la personne pour toucher à la structure même de la puissance nationale.

Sous ses mandats, Israël n’a pas seulement survécu aux menaces, il est devenu la première puissance militaire du Moyen-Orient, la troisième puissance technologique mondiale et un acteur géopolitique incontournable placé au cœur du triangle Washington-Abu Dhabi-New Delhi.

Ceux qui tentent de le diaboliser savent qu’il incarne non une idéologie passagère, mais la continuité d’une nation qui refuse de s’excuser d’exister et assume sa souveraineté avec fierté.

Sous Netanyahou, Israël a mis fin à la doctrine de la supplication diplomatique.

Pendant des décennies, on nous répétait que la paix exigeait des concessions, qu’aucun pays arabe n’accepterait de normaliser ses relations tant que la « question palestinienne » ne serait pas réglée.

Netanyahou a dynamité ce mensonge. Il a démontré que la force attire le respect, que la puissance économique crée le désir de coopération, et que l’État juif n’a pas à se plier aux conditions posées par ses ennemis pour être reconnu.

Les Accords d’Abraham ne sont pas un miracle diplomatique, ils sont le fruit d’une vision assumée : celle d’un Israël qui redéfinit la réalité régionale selon ses intérêts.

Aucun de ses adversaires, ni en Israël ni à l’étranger, ne peut effacer ce fait : Netanyahou est le seul dirigeant moderne à avoir signé des accords de paix avec des États arabes sans céder un souffle de souveraineté. Il a prouvé, par les actes, que l’on obtient davantage par la puissance que par la plainte. Sur le plan militaire et sécuritaire, il a fait passer Israël d’une posture défensive à une posture de dissuasion active et permanente.

– La mise en place du Dôme de fer a permis de protéger la population civile tout en libérant l’armée d’une pression stratégique constante.

– La barrière du Sinaï, construite sous sa direction, a stoppé presque totalement l’immigration clandestine et l’infiltration terroriste.

– Tsahal est devenue, sous ses gouvernements, une armée de haute technologie, capable de frapper simultanément à Gaza, en Syrie, au Liban, au Yémen tout en menant des opérations cybernétiques et des actions clandestines contre le programme nucléaire iranien.

Aucun Premier ministre israélien, avant lui, n’a su articuler ainsi la sécurité physique et la souveraineté psychologique : il a fait comprendre à l’ennemi comme au monde que l’État d’Israël n’attend plus l’attaque, il la prévient, la déjoue et riposte selon ses propres termes.

Sur le plan énergétique, Netanyahou a rendu à Israël ce que Ben Gourion appelait « l’indépendance par la ressource ».

Là où l’on présentait Israël comme dépendant de l’aide américaine et vulnérable aux chantages pétroliers, il a inversé la dynamique.

Sous ses mandats, l’exploitation des champs gaziers Tamar et Léviathan a transformé Israël en exportateur énergétique vers la Jordanie, l’Égypte et bientôt l’Europe.

Ce n’est pas seulement une réussite économique, c’est une victoire stratégique majeure. Israël est passé du statut de consommateur isolé à celui de fournisseur régional, capable de nouer des alliances par la puissance des pipelines autant que par la force des armes.

Netanyahou a compris avant tout le monde que le gaz n’était pas qu’une matière première, mais un levier géopolitique permettant d’ancrer Israël dans le concert méditerranéen, de consolider un axe Athènes-Chypre-Jérusalem et de mettre fin au mythe de la vulnérabilité énergétique d’Israël qui n’est pas condamné à la dépendance. Israel est une puissance d’attraction mondiale. La souveraineté ne se décrète pas, elle se construit par la force, l’innovation et la maîtrise des ressources.

L’économie israélienne, sous ses mandats, a atteint un niveau de résilience inédit.

– Le chômage est descendu à des seuils historiques,

– Israël a intégré l’OCDE,

– les investissements étrangers se sont multipliés,

– et la haute technologie nationale a pris le leadership mondial dans des secteurs stratégiques : cybersécurité, intelligence artificielle, biotech, défense autonome.

On l’a accusé de favoriser les élites et les riches ; mais ce sont les classes moyennes qui ont bénéficié d’un accès au crédit et d’opportunités inédites dans l’histoire du pays.

Netanyahou a fait de l’économie israélienne une plateforme d’attraction mondiale, non plus dépendante d’aides extérieures, mais moteur de croissance globale. Et ceux qui lui reprochent ses choix économiques parlent aujourd’hui depuis des tours high-tech, des infrastructures et des réseaux financiers qu’il a lui-même permis d’émerger.

Alors que Netanyahou consolidait la puissance extérieure d’Israël, une autre bataille, plus silencieuse mais plus corrosive, se déployait à l’intérieur même du pays : non pas une bataille démocratique normale entre majorité et opposition, mais un combat idéologique où certains étaient prêts à affaiblir l’État pour renverser un homme.

Ce n’était pas une discorde politique, c’était une offensive coordonnée du système judiciaire, de hauts fonctionnaires, de médias alignés et d’anciens généraux qui ne supportaient pas l’idée qu’un dirigeant élu puisse remettre en cause leur pouvoir non élu.

Sous couvert de « sauver la démocratie », ils ont entrepris de la confisquer.

La Cour suprême, s’arrogeant un droit de veto absolu sur les lois votées par la Knesset, a transformé le principe du « raisonnable1 » en instrument de domination politique.

Elle n’était plus un organe judiciaire, elle était devenue un gouvernement parallèle.

Cette dérive n’était pas théorique, elle a provoqué une déstabilisation nationale sans précédent. Des centaines de milliers d’Israéliens ont été poussés dans la rue non pour débattre, mais pour renverser. Des pilotes de chasse ont menacé de ne pas se présenter à l’armée, des réservistes ont déclaré qu’ils « refusaient de servir sous ce gouvernement », des entreprises ont agité la peur économique, non pour défendre le pays, mais pour créer un climat d’hystérie propice à l’effondrement politique.

Ce mouvement n’avait pas pour but de corriger une politique, il visait à détruire un leadership.

La haine dirigée contre Netanyahou n’était pas une critique, c’était une campagne morale visant à le déshumaniser et ainsi légitimer sa destitution par n’importe quel moyen : le Deep State à l’œuvre !

Et pourtant, malgré ce feu croisé intérieur, il a tenu. Non par orgueil, mais par conscience d’État. Là où beaucoup auraient rompu, lui a choisi l’unité du camp national. Il a continué à gouverner avec les partis religieux, les sionistes de Judée-Samarie, le Likoud historique et même certains rivaux idéologiques prêts à servir l’État avant de servir leur ego.

En Judée-Samarie, il a consolidé la souveraineté, renforcé les villages stratégiques, étendu l’infrastructure civile et défensive, préparant le terrain d’une présence irréversible.

Il n’a jamais renié le triptyque fondateur du sionisme : Terre, Peuple, Tora.

Il a tenu ferme sur l’essentiel, même lorsque l’opposition appelait les tribunaux étrangers à intervenir contre Israël, même lorsque le système judiciaire bloquait des nominations vitales pour la sécurité, même lorsque les médias accusaient les patriotes de fascisme et les soldats de crimes imaginaires.

Ce climat de guerre civile froide a fracturé la société, affaibli la cohésion, et préparé le terrain au chaos moral qui précéda le 7 octobre.

Mais là encore, Netanyahou sut rester le point fixe : l’homme qui ne cède pas aux chantages des élites, mais qui continue à rassembler les forces vitales du pays.

Contrairement à ses adversaires politiques qui se définissent par leur rejet, lui se définit par la continuité d’un peuple sur sa terre.

Et c’est précisément cette fidélité à la souveraineté nationale et biblique qui, malgré la tempête, fait de lui l’unique figure capable de parler à tous les segments du peuple d’Israël : harédim et laïcs, mizrahim et ashkénazes, périphéries et élites, sionistes religieux et traditionalistes.

Car au fond, même ses adversaires le savent, Netanyahou ne représente pas un parti, il incarne une colonne vertébrale, celle d’un Israël qui refuse de se renier.

Puis vint le 7 octobre, le jour le plus sombre de l’Histoire moderne d’Israël. Une attaque d’une brutalité inouïe, un choc national, une douleur qui marquera plusieurs générations.

Ce jour-là, le pays fut frappé en son cœur, mais dans la même heure,

Netanyahou fut confronté à l’épreuve ultime : diriger une guerre existentielle tout en affrontant, simultanément, un État profond (Deep State) mobilisé pour le renverser et une opposition intérieure prête à l’accuser avant même que les corps ne soient relevés.

Pourtant, loin de céder à la panique ou au calcul politique, il a recentré le récit national autour d’un axe de fer : Israël ne demanderait pas la pitié du monde, il exigerait la reconnaissance de sa légitimité à frapper ses ennemis.

Alors que certains s’attendaient à ce qu’il s’excuse ou recule, il a pris la parole en anglais face aux caméras du monde entier, non comme un chef acculé, mais comme le représentant d’une civilisation agressée et résolue à survivre.

Sa maîtrise de la scène internationale, son usage précis des mots, son anglais d’une clarté et d’une autorité implacable, ont replacé Israël non en victime, mais en puissance morale et stratégique déterminée à mener une guerre juste.

Ce dont peu d’Israéliens ont conscience, mais que le monde a perçu immédiatement, c’est que Netanyahou a mené simultanément deux fronts :

– celui contre les ennemis d’Israël au sud et au nord,

– et celui contre l’attaque politique intérieure menée par l’opposition, les médias alignés et les réseaux judiciaires cherchant à exploiter la catastrophe pour l’affaiblir ou provoquer sa chute.

Malgré cette volonté de division orchestrée de l’intérieur, il a maintenu la cohésion gouvernementale, il a mobilisé la réserve, il a renforcé les alliances internationales et il a refusé toute pression étrangère visant à imposer un cessez-le-feu prématuré.

Là où ses adversaires espéraient un effondrement politique, il a, au contraire, transformé la crise en démonstration de résilience nationale.

La guerre du 7 octobre aurait pu être le tombeau de sa carrière ; elle est devenue, pour le monde, l’illustration de sa capacité à tenir la barre dans la tempête.

La véritable démonstration de puissance de Netanyahou s’observe dans sa manière d’avoir contenu nos ennemis régionaux sans plonger Israël dans une guerre totale.

Sous Netanyahou, la menace iranienne n’a pas été « gérée », elle a été méthodiquement contenue et affaiblie.

Par une stratégie d’attaques ciblées non revendiquées, d’opérations cybernétiques, d’éliminations discrètes et d’alliances régionales inattendues, il a brisé l’élan des proxys iraniens, affaiblissant le Hezbollah au nord, perturbant les Houthis au sud, isolant le Hamas et coupant progressivement l’Iran de son axe logistique.

Cette stratégie ne reposait pas sur la parole, mais sur l’action : frapper sans prévenir, détourner l’attention de l’ennemi, frapper encore.

L’alliance stratégique avec Donald Trump n’a pas été qu’une relation personnelle, mais un levier géopolitique.

Ensemble, ils ont trompé l’ennemi, inversé l’équation régionale et imposé un ordre nouveau au Moyen-Orient, où les États sunnites se sont rapprochés d’Israël pour se protéger de Téhéran.

Netanyahou a surpris le monde non par la guerre, mais par la ruse. Il a compris que la puissance n’est pas seulement dans les missiles, mais dans la capacité d’imposer à l’ennemi une réalité qu’il n’avait pas anticipée.

Les dirigeants étrangers, ont compris que l’interlocuteur avec qui il fallait traiter, celui qui représente l’État juif dans son expression la plus déterminée,ce n’est pas l’opposition qui tremble devant les éditorialistes, c’est Netanyahou, qui parle au nom d’un Israël qui a décidé de survivre en étant fort.

C’est pourquoi l’histoire politique d’Israël ne peut pas s’écrire sans lui, et ceux qui le combattent avec le plus d’acharnement en sont les premiers témoins involontaires, s’ils le redoutent à ce point, c’est parce qu’ils savent qu’aucun autre dirigeant n’a su incarner, à ce degré, la continuité historique du peuple juif redevenu souverain sur sa terre.

Il n’y a pas de neutralité possible face à Netanyahou, parce qu’il n’est pas simplement un homme politique en quête d’un mandat, il est la figure autour de laquelle se cristallise une vision du destin national, celle d’un Israël qui refuse la moindre soumission, qui assume sa singularité, qui négocie d’égal à égal avec les puissances mondiales et qui sait que sa force n’est pas un privilège, mais une nécessité vitale.

Ceux qui l’accusent de diviser oublient qu’il a, à chaque étape, rassemblé la nation dans l’action, et non dans les slogans.

Ceux qui le disent affaibli oublient que ses adversaires ont tout tenté pour le faire tomber avant l’heure, et que malgré ces attaques, c’est lui que les dirigeants du monde continuent d’appeler, c’est lui que les ennemis d’Israël redoutent et c’est à lui que les peuples en quête de stabilité demandent une vision.

Son retour éventuel n’est pas le caprice d’un homme attaché au pouvoir mais la suite logique d’une trajectoire historique inachevée.

Car la mission n’est pas terminée, Israël a franchi le seuil de la puissance, mais le Deep State (l’État profond) n’a pas renoncé ; l’ennemi extérieur n’a pas disparu ; les défis économiques, démographiques, géopolitiques exigent un leadership aguerri, sachant parler au monde dans sa langue et imposer la volonté d’Israël sans trembler.

En vérité, la question n’est pas de savoir si Netanyahou veut revenir, la question est de savoir si Israël peut se permettre de s’en passer au moment où se joue la consolidation définitive de son rang parmi les nations.

Son bilan n’est pas un chapitre du passé, c’est le socle de l’avenir.

Ceux qui prétendent l’effacer sont libres de leurs illusions ; mais l’Histoire, elle, ne ment pas.

Dans un siècle, lorsqu’on écrira les pages décisives du retour de la souveraineté juive sur sa terre, il y aura un avant et un après Netanyahou.

Et c’est précisément parce que ce chapitre n’est pas clos que son nom, encore aujourd’hui, se dresse comme l’unique figure capable de porter Israël à son destin, non pas un État qui quémande sa place, mais une puissance qui façonne l’avenir du monde juif et de la région.

Une ultime donnée : Netanyahou sait que nous ne sommes pas seuls, nous avons un Bouclier suprême qui le guide et nous préserve !

הנה לא ינום ולא יישן שומר ישראל. ד’ שמרך, ד’ צלך על יד ימינך

« Voici, Il ne sommeille ni ne dort, le Gardien d’Israël. L’Éternel est ton gardien, l’Éternel est ton ombre, à ta main droite » – Psaume 121 : 4-5

תודה בנימין

Merci Bibi…

1 Loi sur la “raisonnabilité” : Voir Israël : La « révolte anti-démocratique » au nom de la « démocratie », Dr Isaac Attia (25/3/2025), §9 “En 1992, Une « révolution du pouvoir judiciaire » a eu lieu, en Israël” (NDLR)

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