Tel-Aviv se hisse à la 8e place des villes les plus coûteuses au monde pour l’achat d’un appartement, selon le dernier rapport de la Deutsche Bank publié en juin 2025. La métropole israélienne devance ainsi Paris, Sydney et Berlin, mais reste légèrement derrière New York, Hong Kong, Zurich, Singapour, Séoul, Genève et Londres.
Le prix moyen du mètre carré à Tel-Aviv atteint désormais 18 468 dollars (environ 62 200 shekels / 15 900 euros), soit presque l’équivalent des tarifs new-yorkais. Ainsi, un appartement de 100 m² coûte en moyenne 6,2 millions de shekels (1,6 millions d’euros), un niveau inaccessible pour une grande partie de la population locale.
Les analystes de la banque allemande expliquent cette flambée des prix par plusieurs facteurs structurels : une forte densité de population concentrée sur une superficie réduite, une demande soutenue par le dynamisme du secteur de la haute technologie, et des réglementations d’urbanisme complexes qui ralentissent la construction de nouveaux logements. En cinq ans, les prix de l’immobilier à Tel-Aviv ont doublé, l’une des hausses les plus spectaculaires parmi les pays de l’OCDE.
La location n’est pas en reste. La ville figure à la 18e place mondiale en matière de loyers, avec un tarif moyen de 10 400 shekels (3 088 dollars / 2 650 euros) pour un appartement de deux pièces en centre-ville. C’est plus cher qu’à Tokyo, Barcelone ou Lisbonne, mais tout de même bien en dessous de New York, où des loyers équivalents atteignent en moyenne 8 388 dollars par mois.
En parallèle, Tel-Aviv bénéficie aussi de revenus relativement élevés : avec un salaire moyen mensuel de 3 580 dollars (3 000 euros), la ville se classe 23e au niveau mondial, derrière Zurich, Genève, Luxembourg et San Francisco. Toutefois, l’indice du pouvoir d’achat publié par Deutsche Bank souligne que cette hausse des revenus ne suffit pas à compenser l’explosion des prix de l’immobilier. Il faudrait à un couple disposant de deux salaires plusieurs décennies pour acheter un bien dans la ville, une durée bien supérieure à celle constatée dans d’autres métropoles développées.
En tenant compte des coûts liés au logement, aux transports, à l’alimentation, aux services et aux salaires, Tel-Aviv est classée 10e ville la plus chère sur les 69 étudiées. Elle devance notamment Paris, Dubaï, Stockholm et Sydney, confirmant sa place parmi les centres urbains les plus onéreux au monde.
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