Téhéran avoue : un drone suit le portable du chef Hamas
Imaginez la scène : une nuit étouffante de juillet 2024, dans les allées labyrinthiques d’une maison d’hôtes ultra-sécurisée à Téhéran. Ismaïl Haniyeh, le cerveau politique du Hamas, ombre grise du jihad, porte son verre à ses lèvres après une journée de discours enflammés. Il est là pour l’investiture triomphale de Massoud Pezeshkian, nouveau président iranien, un allié dans la grande toile anti-israélienne. À ses côtés, son fidèle garde du corps, silhouette discrète mais alerte. L’air sent le thé à la menthe et les secrets d’État. Soudain, un bourdonnement infime, presque inaudible : un appel entrant sur son portable. Haniyeh décroche, murmure quelques mots codés. Et là, comme dans un roman de Le Carré, le destin bascule. Un missile de précision, guidé par ce simple signal électromagnétique, fend l’air depuis une distance anonyme. Il traverse la fenêtre comme une lame, explose en un flash précis. Haniyeh et son ombre s’évaporent dans une gerbe de verre et de feu. Fin du chapitre un.
C’est du moins la version que déballe, dimanche dernier, Ali Mohammad Naini, porte-parole du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), cette machine de guerre iranienne qui fait trembler le Golfe. Pas de bombe plantée en douce, pas de traître dans les rangs – non, messieurs-dames les théoriciens du complot, c’était un coup chirurgical, high-tech, digne d’un blockbuster d’espionnage. « Le missile a suivi les ondes du téléphone, pile au moment où il papotait », lâche Naini à la presse locale et à la chaîne Al Mayadeen, pro-Hezbollah. Exit les rumeurs du New York Times, qui parlait d’une charge explosive smuggée dans les murs par des agents infiltrés. Pour Téhéran, c’est clair : Israël, ce fantôme du renseignement, a hacké le signal cellulaire pour transformer un banal coup de fil en sésame mortel. Et le timing ? Parfaitement diabolique. Haniyeh, exilé qatari mais VIP iranien, n’avait pas un mot de travers depuis son arrivée. Pourtant, à 2 heures du matin, le 31 juillet, boom. Un cratère de 3 mètres de diamètre, des débris éparpillés comme des confettis funèbres.
Mais attendez, le suspense ne s’arrête pas là. L’Iran, ce géant aux pieds d’argile, avale la pilule… pour mieux la recracher deux mois plus tard. Pourquoi ce délai ? Naini l’explique avec un clin d’œil complice : « C’était écrit dans le marbre. Le Conseil de sécurité nationale a voté la vengeance ; on a juste choisi le bon moment. » Entre-temps, des cafouillages post-avril – rappelez-vous, cette première salve de 300 drones et missiles iraniens sur Israël, en représailles à un strike sur l’ambassade de Damas. Iron Dome, le bouclier israélien, avait ri au nez de l’attaque, interceptant 99 % des projectiles. Téhéran, vexé, rumine. Et pendant ce temps, Israël enchaîne : fin septembre, un autre missile – ou drone, les détails varient – pulvérise Hassan Nasrallah, le tsar du Hezbollah, et le général Abbas Nilforoushan du CGRI, dans une tour beyrouthine. Le Liban tremble, Gaza retient son souffle. C’est la goutte qui fait déborder le vase atomique.
Le 1er octobre, l’Iran passe à l’acte : 80 missiles balistiques, un feu d’artifice nocturne sur le ciel israélien. Sirènes hurlantes, 10 millions de civils dans les abris, cœurs battants au rythme des alertes. Un Palestinien tué en Cisjordanie par des débris errants, deux Israéliens blessés par des éclats. À Gadera, une école prend cher : 150 à 200 millions de shekels de dégâts, vitres pulvérisées, murs criblés. Mais Israël ? Imperturbable. Le Dôme de Fer avale tout, limitant les bobos. Naini, dans son briefing, admet un débat interne : frapper direct, ou sous-traiter aux proxies – Hamas à Gaza, Hezbollah au Nord, Houthis en mer Rouge ? Verdict : Téhéran en personne, pour marquer le coup. « On n’a pas laissé les alliés porter le chapeau », fanfaronne-t-il.
Et Israël dans tout ça ? Pas un mot officiel, bien sûr – le Mossad, ce chat de Cheshire du renseignement, préfère les ombres aux spotlights. Mais les faits parlent : le 26 octobre, une volée de frappes chirurgicales sur des usines de drones iraniens, des silos de missiles, des radars anti-aériens. Précis comme une horloge suisse, avec des F-35 furtifs slalomant entre les défenses de la République islamique. Résultat ? Des sites en cendres à Ispahan et Téhéran, sans une goutte de sang – du moins, publiquement. Les experts chuchotent : un message clair, « On peut vous toucher quand on veut, sans que vous le voyiez venir. »
Derrière ce ballet mortel, une toile d’araignée high-tech. Le missile sur Haniyeh ? Probablement un Spike ou un Delilah, guidé par GPS et triangulation cellulaire – une tech israélienne de pointe, testée au feu en Liban. Le fils de Haniyeh lui-même, dans une rare confidence, a validé : « C’était le téléphone qui a scellé son sort. » Et le CGRI, en démentant tout sabotage interne, avoue implicitement une faille : comment un portable, dans une forteresse, a-t-il pu devenir un phare pour l’ennemi ? Des rumeurs persistantes parlent d’un garde du corps bavard, ou d’un hack via des apps qataries. Thriller pur jus.
Pour les rues de Gaza, où Haniyeh trônait en absentéiste doré, cette saga est un chapitre amer. Son successeur, Yahya Sinwar, creuse des tunnels pendant que les roquettes pleuvent. L’Iran, allié de façade, promet monts et merveilles – armes, fonds, rhétorique – mais ses missiles ratent la cible. Israël, lui, joue l’échec long : neutraliser les têtes pensantes, un par un, sans guerre totale.
Dans les bas-fonds de ce roman d’espionnage, où les signaux trahissent et les ombres frappent, Israël émerge comme le maître incontesté. Sa riposte mesurée, sa tech impitoyable, son calme olympien face au chaos : c’est la leçon d’une nation forgée au creuset du danger. En protégeant ses villes, en traquant les ombres du terrorisme, Tel-Aviv n’est pas l’agresseur, mais le gardien vigilant d’une paix fragile. Soutenir Israël, c’est parier sur l’intelligence contre la fureur, sur la lumière contre les ténèbres – un happy end écrit par des stratèges, non des fanatiques.
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