Nicoletta della Valle, directrice de la police fédérale suisse jusqu’au début de l’année, a été embauchée par une firme dirigée par des génocidaires israéliens, révèle dimanche le site états-unien electronicintifada.

Le rédacteur en chef du site, Ali Abuminah, est directement concerné par cette affaire, ayant été victime en janvier dernier d’une arrestation suivie d’une expulsion totalement illégales, de la part de la police helvétique.
En pratique, Abuminah était entré sans problème dans le pays, où il devait participer à une conférence internationale.
Mais alors qu’il marchait dans la rue à Zürich, il fut littéralement enlevé par des policiers en civil, maintenu en détention pendant trois jours sans accès à ses proches ni à un avocat, et expulsé sans autre forme de procès.
Le journaliste, dont le site est connu pour sa dénonciation documentée des crimes du régime israélien, a fait un recours contre le forfait policier.
Et le rapport que vient de publier la commission parlementaire de contrôle des agences fédérales -dont FedPol, la police fédérale- est accablant.
Il confirme que l’arrestation et l’expulsion du journaliste étaient dépourvues de toute base légale. On y apprend par exemple que la désormais ex-patronne de la police avait ordonné la mesure contre l’avis même de ses propres agents, lesquels ne voyaient pas ce que l’on pouvait reprocher à ce citoyen états-unien, entré légalement dans le pays.

Peu après cet incident, Nicoletta della Valle a quitté la fonction publique, pour être aussitôt embauchée par un fonds d’investissement israélien dirigé par des génocidaires patentés, nommé Champel Capital.
Ce fonds est spécialisé en matière d’investissements dans les entreprises d’armement et de renseignement israéliennes. Une levée de 100 millions de dollars est actuellement en cours pour investir dans de telles firmes.
Parmi les dirigeants de Champel Capital, on retrouve le général Giora Eiland, qui déclarait dès octobre 2023 vouloir faire de Gaza « une zone où plus personne ne pourra vivre ».
Quand au fondateur de la société, le nommé Amir Weitmann, il s’agit d’un colon de Jérusalem-Est, partisan lui aussi de la destruction totale du peuple palestinien, et même des otages israéliens lorsqu’il en restait encore dans la bande de Gaza.
« Si on avait tout simplement ignoré nos otages et mené la guerre comme il faut le faire, tout le problème serait aujourd’hui réglé » », a ainsi déclaré publiquement le criminel Weitmann.
L’affaire a fait un certain bruit en Suisse, et a conduit le mois dernier à la suppression du nom de Mme della Valle sur le site de Champel, sans que l’on sache si elle y est encore rémunérée ou pas, indique ElectronicIntifada.
CAPJPO-Europalestine
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