Entre sanctions inédites, difficultés d’exportation des talents et impossibilité de jouer en Israël en temps de guerre, il dresse un constat amer sur l’avenir du football israélien.

i24NEWS
L’intervention de l’UEFA dans une compétition nationale israélienne a suscité une vive réaction de certains supporters, allant jusqu’à appeler à « détruire l’UEFA ». Une dérive inquiétante, selon le journaliste sportif et fondateur de Babagol, Uri Levy, qui s’est exprimé sur i24NEWS.
« Ce n’est pas la première fois que l’UEFA sanctionne des clubs pour des comportements de supporters, mais c’est très rare dans un tournoi intérieur », a-t-il rappelé. Pour lui, cet épisode illustre une incompréhension du contexte international dans lequel se trouve Israël. Il cite notamment la récente cérémonie lors de la Super Coupe entre le PSG et Tottenham, marquée par un message en soutien à des enfants palestiniens. « Parfois, il vaut mieux agir avec intelligence que d’avoir raison », a-t-il martelé, appelant les fans israéliens à plus de retenue.
Au-delà de la polémique, Uri Levy pointe les difficultés structurelles auxquelles fait face le football israélien. La guerre empêche la tenue de matchs internationaux en Israël, obligeant clubs et sélections à jouer à l’étranger. À moyen terme, dit-il, « les talents israéliens peinent à s’exporter en Europe », malgré un mercato estival record de 30 millions d’euros dépensés pour des joueurs israéliens.
Certains cas révèlent aussi un malaise politique : Shimon Weizmann, par exemple, a vu son transfert refusé par Düsseldorf à la suite de déclarations controversées sur Gaza. Pour Levy, une certitude demeure : « Dans le football, le business prime toujours ». Mais tant que la guerre perdure, prévient-il, le football israélien restera fragilisé.
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