Les abeilles de Notre-Dame ont survécu aux fumées toxiques et aux flammes qui ont dévasté la cathédrale e portent bien et sont pleines d’énergie.
Les quelque 30 000 à 45 000 abeilles, réparties dans trois ruches, se trouvent toujours “sur le toit de la sacristie” de Notre-Dame.
Un journaliste s’est rendu sur place “par une fraîche matinée d’hiver” et a interrogé Sibyle Moulin, l’apicultrice qui veille sur les insectes. “L’accès au site est restreint car la structure en pierre du 13ème siècle, gravement endommagée, est encore instable et il y a un risque de particules de plomb provenant du toit qui a été transformé en poussière lors de l’incendie”.
Un comportement “parfaitement normal”.
Après l’incendie, il a fallu “plusieurs semaines de travail de détective” pour vérifier si les colonies avaient survécu “à proximité de températures dont on estime qu’elles ont pu atteindre, à leur maximum, 800 °C”, explique Sibyle Moulin.
Nous avons examiné les images satellites et nous avons vu que les ruches étaient intactes, qu’elles n’avaient pas été renversées et qu’il n’y avait pas de flaques de cire en dessous.”
Les abeilles vont “bien comme jamais”, atteste-t-elle :
Il n’y a aucun problème avec elles. Le comportement des colonies est parfaitement normal. Elles ne sont pas très actives à cette période de l’année, mais c’est comme ça que ça devrait être. Elles ont l’air bien”.
Les abeilles sont même “prêtes à produire du miel cet été, comme chaque année depuis qu’elles ont élu domicile sur le toit” de Notre-Dame, “en 2013”.
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