Le 27 mai prochain se tiendra le procès de 7 militant·es poursuivi·es suite à une action contre Thales, dénonçant son rôle dans le génocide en cours en Palestine.

Thales, entreprise d’armement dont l’État français est l’un des principaux actionnaires, a vendu entre 2018 et 2024 pour au au moins 2 millions d’euros de composants électroniques et de systèmes de communication destinés à équiper des drones israéliens.
Présentés comme du « matériel non létal », il s’agit en fait de composants sans lequel les drones de surveillance et de combat ne pourraient tout simplement pas voler, ni bombarder. Il est plus que probable que des drones israéliens porteurs d’équipements vendus par Thales sillonnent le ciel de Gaza et terrorisent les populations civiles en ce moment même.
Le 1er février 2024, Palestine Action France a organisé une action contre le site de Thales à Gennevilliers, siège de la branche Thales SIX GTS, filiale responsable de la vente des composants livrés à Israël. Sept personnes ont été arrêtées en marge de cette action, et placées en garde à vue. Elles font depuis l’objet d’une plainte de Thales.
Le site de Gennevilliers est bien connu des militant·es de Stop Arming Israel France, qui le visitent régulièrement lors d’actions de tractages : les salarié·es eux même sont de plus en plus nombreux·ses sur place à être scandalisé·es par les liens entre leur employeur et Israël. La CGT Thales dénonçait en septembre 2024 cette complicité et demandait à l’entreprise l’arrêt total du commerce avec Israël.
Appel de Stop Arming Israël :
Stop Arming Israel France soutient les militant·es poursuivi·es face à la répression. Ce ne sont pas les personnes solidaires de la Palestine qui devraient se retrouver devant les tribunaux, mais les patrons des entreprises qui comme Thales, profitent d’un génocide pour s’enrichir.
Nous appelons toutes et tous à :
- Participer au rassemblement de soutien prévu le 27 mai à 8h30 devant le tribunal de Nanterre
CAPJPO-Europalestine
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