Le sommet arabe « d’urgence » sur la bande de Gaza s’est tenu mardi au Caire, avec la participation de dirigeants de 22 pays arabes et du secrétaire général des Nations Unies.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré que l’objectif du sommet arabe d’urgence au Caire était de confirmer le rejet arabe de la déportation des Palestiniens, et d’étudier un plan arabe pour reconstruire la bande de Gaza selon des étapes spécifiques.
Le sommet arabe a énoncé qu’il :
- rejetait le déplacement des Palestiniens de Gaza et proposait un plan de 53 milliards de dollars pour reconstruire la bande.
- demandait au Conseil de sécurité de l’ONU de déployer des forces de maintien de la paix en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
- Prévenait que toute tentative de déplacer les Palestiniens ou d’annexer leurs terres déstabilisera la région.
Les présidents algérien, tunisien et koweitien ont boycotté cette rencontre, accusant certains Etats arabes d’avoir préparé cette séance en secret et en cercle fermé.
Ce que l’on retient surtout c’est que ce sommet n’a pas été l’occasion d’annoncer, pour le moins, une suspension des relations économiques et accords militaires avec Israël. Et sans sanction, il ne reste que des paroles…
CAPJPO-Europalestine
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