Situé à seulement 800 mètres de la bande de Gaza, le kibboutz Nahal Oz dans la tourmente.

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Le kibboutz Nahal Oz, l’une des communautés les plus durement frappées lors de l’attaque du 7 octobre, a déposé lundi matin un recours devant la Cour suprême israélienne pour interdire le retour des habitants sur le site tant que la guerre à Gaza n’est pas terminée. « La vie à moins d’un kilomètre de la barrière frontalière – alors que les explosions font trembler les maisons – est impossible », arguent les dirigeants de la localité.

Situé à seulement 800 mètres de la bande de Gaza, le kibboutz conteste la décision gouvernementale de mettre fin partiellement à l’évacuation, estimant qu’elle ne correspond pas à la réalité sécuritaire et psychologique vécue par les résidents. Le traumatisme est d’autant plus profond que des membres de la communauté sont toujours détenus en captivité, à l’image d’Omri Miran retenu par le Hamas depuis 668 jours.

Le recours bénéficie du soutien d’environ 120 membres et résidents du kibboutz, incluant des familles endeuillées et des victimes du terrorisme. Parmi les signataires figurent Lishi Miran-Lavi, épouse de l’otage Omri Miran, et Gali Idan, veuve de Tsahi assassiné en captivité et mère de Maayan tuée le 7 octobre. Les familles Fiorentino, Brosch, Eliez, Arava et Eliakim, toutes endeuillées le 7 octobre, apportent également leur soutien.


« L’État a échoué à protéger Nahal Oz, a échoué à ramener les otages, et échoue maintenant à nouveau en tentant d’imposer un retour vers une réalité dangereuse. Il ne nous reste d’autre choix que de nous tourner vers la Cour suprême », dénonce la communauté.

Lishi Miran-Lavi témoigne de l’impossibilité de reprendre une vie normale : « Il est impensable de mener une existence normale dans le kibboutz quand Omri et des dizaines d’autres otages sont détenus par le Hamas, et que chaque explosion résonne clairement dans la maison. L’État ne peut pas peindre une réalité fictive – la guerre n’est pas finie, et la vie près de la barrière frontalière n’est pas revenue à la normale. »

Les requérants demandent à la Cour suprême de prolonger l’évacuation de Nahal Oz jusqu’à la fin des combats à Gaza, permettant à chaque famille de choisir si elle désire revenir et quand.

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