«S’ils le font, ils le paieront cher» : Donald Trump accuse le Honduras de vouloir manipuler les résultats de la présidentielle

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Le président américain Donald Trump a accusé lundi les autorités du Honduras d’essayer de manipuler le résultat de l’élection présidentielle, alors que le candidat qu’il soutient, Nasry Asfura, est au coude-à-coude avec un autre candidat de droite.

Une menace à peine voilée. Très impliqué dans la politique étrangère et soucieux du résultat des élections présidentielles dans des pays voisins, particulièrement en Amérique du Sud, Donald Trump a prévenu le Honduras, qui élit actuellement son président, qu’il ne tolèrera «aucune manipulation des résultats», sous peine de représailles.

«On dirait que le Honduras est en train d’essayer de changer le résultat de son élection présidentielle. S’ils le font, ils le paieront cher!» a menacé Donald Trump sur son réseau Truth Social, accusant le Conseil national électoral (CNE) d’avoir «abruptement cessé de compter» les voix, sans étayer cette affirmation et sans fournir aucune preuve. 

De multiples ingérences

De l’Europe à l’Amérique latine, Donald Trump multiplie les faits d’ingérence dans les affaires intérieures de pays alliés ou non, y compris lors d’élections. Faisant fi des usages diplomatiques, le président américain n’hésite pas à distribuer bons et mauvais points à tel ou tel dirigeant étranger, et à s’ingérer dans les campagnes électorales.

Cela n’est pas nouveau, en particulier en Amérique latine. Dernier exemple en date : le Honduras, pays de 11 millions d’habitants parmi les plus pauvres et instables de la région.

Le dirigeant républicain avait expressément soutenu l’homme d’affaires Nasry Asfura, quelques jours avant les élections de dimanche, disant qu’il «ne pourrait pas travailler» avec la candidate de la gauche au pouvoir Rixi Moncada «et les communistes», mais aussi qu’il ne faisait «pas confiance» au présentateur de télévision Salvador Nasralla.

Les deux candidats de droite, Nasry Asfura et Salvador Nasralla, sont quasiment à égalité alors que le dépouillement se poursuit, selon le Conseil national électoral.

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