Vueling fait partie d’IAG depuis 2013. International Airlines Group (IAG) est l’un des plus grands groupes de compagnies aériennes au monde, avec 459 avions desservant 248 destinations et transportant environ 77,3 millions de passagers par an. Il s’agit du troisième groupe d’Europe et du sixième au monde en chiffre d’affaires.
Créé en janvier 2011, IAG est la maison mère de British Airways, Iberia et Vueling. Il s’agit d’une société enregistrée en Espagne, dont les actions sont cotées en bourse à Londres et en Espagne. Le siège central d’IAG est à Londres, au Royaume-Uni.
IAG réunit les compagnies leaders au Royaume-Uni et en Espagne, ce qui permet à celles-ci d’élargir leur présence dans le secteur aérien tout en maintenant leurs propres marques et opérations. Les clients des compagnies aériennes bénéficient d’un réseau combiné plus étendu pour les passagers et le fret aérien, ainsi que d’une plus grande capacité d’investissement dans de nouveaux produits et services, grâce à une solidité financière renforcée.
SELON LE PARISIEN. « La Guardia civil espagnole – l’équivalent de la gendarmerie française, confirme au Parisien que mercredi après-midi, « 47 adolescents et quatre accompagnateurs ont été expulsés » de cet appareil. « Non pas pour avoir chanté, mais pour mauvaise conduite à bord de l’avion à destination de Paris », justifie-t-elle.
« Ils avaient été avertis à plusieurs reprises, mais ils ne se sont pas assis et n’ont pas tenu compte des instructions de l’équipage, mettant ainsi en danger la sécurité du vol », poursuivent les autorités espagnoles dans leur réponse. En revanche, ces dernières ne font pas état de la confession juive des personnes expulsées.
Dans un communiqué de presse adressé au Parisien, la compagnie aérienne affirme de son côté que « l’intervention de l’équipage a été motivée exclusivement par un comportement compromettant l’intégrité du vol, ainsi que la sécurité des passagers et de l’opération ». « Un groupe de passagers adolescents a adopté une attitude fortement conflictuelle, mettant en péril le bon déroulement du vol », ajoute Vueling.
D’après la compagnie, « ce groupe a manipulé de manière inappropriée du matériel de sécurité et interrompu activement la démonstration obligatoire des consignes, en ignorant à plusieurs reprises les instructions du personnel de cabine ». Raison pour laquelle le personnel de bord aurait fait appel à la Guardia Civil.
Une personne arrêté
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, présentée comme prise pendant la scène, montre une personne plaquée au sol et menottée par les forces de l’ordre dans ce qui ressemble au couloir menant à l’avion. Interrogée précisément sur ce point, la guardia civil n’a pas apporté de réponse. Mais d’après Vueling, « une fois dans le terminal, le comportement agressif du groupe s’est poursuivi ». « Certains individus ont adopté une attitude violente envers les autorités, ce qui a conduit à l’arrestation de l’un des responsables du groupe. »
De même, Vueling nie « fermement toute affirmation liant la décision de notre équipage à l’expression religieuse des passagers concernés, que nous respectons pleinement ». « Cette décision a été prise uniquement et exclusivement pour garantir la sécurité de l’ensemble des passagers. Chez Vueling, nous rejetons catégoriquement toute forme de discrimination, sans aucune exception. »
La colonie de vacances dépose plainte
Dans un communiqué adressé par voie d’avocat, l’organisme en charge du séjour « Club Kineret » annonce « avoir déposé ce jour (jeudi 24 juillet) plainte à l’encontre de la compagnie Vueling pour le traitement infligé à notre groupe d’enfants et ses moniteurs ».
« Les faits sont clairs, graves, établis et corroborés par de multiples témoignages. Ils décrivent une scène d’une brutalité rare, injustifiée, et manifestement empreinte de partialité : 44 enfants ont été débarqués de l’appareil, sans explication valable, sur ordre du commandant de bord », affirme l’organisme. « Ces enfants, encadrés par sept adultes, venaient de terminer un séjour culturel ; ils étaient assis à leur place, respectueux des règles et du personnel. Aucun incident, aucune menace, aucun comportement inapproprié n’a été signalé. »
Toujours selon « Club Kineret », « le seul élément commun à l’ensemble du groupe est leur visibilité religieuse. Certains enfants portaient une kippa, d’autres des symboles identitaires juifs (Étoile de David) ». « L’usage de quelques mots en hébreu a visiblement suffi à déclencher une mesure d’une extrême gravité, collective, humiliante, et discriminatoire », ajoute l’organisme qui « s’interroge donc sur le caractère profondément discriminatoire et potentiellement antisémite de cet acte collectif de rejet et d’humiliation publique ».
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