Bura Cyber Solutions présentera au Milipol des innovations structurantes en matière de cyber-renseignement, dans un secteur où Israël demeure un acteur incontournable malgré une concurrence internationale croissante.
Malgré les tensions politiques et les décisions de dernière minute, elle affirme la résilience de l’industrie israélienne du cyber et défend une participation purement professionnelle.

i24NEWS
Avant l’ouverture du salon Milipol à Paris-Villepinte, Sharon Caro, responsable marketing et développement commercial de Bura Cyber Solutions, a livré sur La Grande Edition sur i24NEWS un témoignage sur les coulisses d’une participation israélienne longtemps incertaine. Son entreprise, spécialisée dans les solutions de cyberdéfense et de renseignement, présentera cette semaine ses technologies parmi les plus avancées de l’industrie israélienne.
Sharon Caro confirme que les sociétés israéliennes ont été d’abord bannies, avant d’être réintégrées au dernier moment grâce à une intense médiation diplomatique menée par le ministère israélien des Affaires étrangères. Une volte-face tardive qu’elle juge « peu honnête » : « Annoncer une telle interdiction à ce stade, juste avant l’exposition, ce n’est pas correct », a-t-elle dénoncé, rappelant que ce type d’obstacles n’est pas nouveau et vise parfois à protéger des concurrents français.
Selon elle, l’argument avancé cette année – l’usage présumé de certaines technologies en opération à Gaza – ajoute une dimension politique regrettable. Mais Caro assure que les entreprises israéliennes sont « habituées » à ces pressions : « Nous avons vécu des situations bien plus difficiles. Nous continuons et nous surmontons. »
Malgré les tensions, elle s’attend à une ambiance professionnelle, sans lourdeur particulière : « Milipol rassemble les meilleurs experts mondiaux. Ceux qui ne veulent pas voir les entreprises israéliennes ne viendront pas à nos stands. »
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